Afrique de l’Ouest : un fermier apporte son expertise aux membres du Cip/Uemoa

Les assises de la 15esession extraordinaire du Comite Interparlementaire de l’Uemoa, qui a consacre l’élection d’un nouveau président a la tête de cette institution sous-régionale, prennent fin ce jour a Azalai Hotel à Cotonou. Au cours des travaux, les membres du Cip/Uemoa ont bénéficié des expériences et expertises d’un fermier spécialiste.

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Il a pour nom, Joseph Bamigbade. Il est natif de Takon dans la commune de Sakété et est le président de l’Association de développement de Takon. Au terme de sa communication, il s’est prêté aux préoccupations des hommes des médias présents sur les lieux. Ce fut une occasion pour ce dernier de partager ses expériences acquises avec les journalistes. A la question de savoir, le but de sa présence à ces assises, Joseph Bamigbadé déclare « on m’a invité ici à l’occasion de ces assises afin de partager mes expériences avec les parlementaires de la sous-région, surtout que j’ai fondé il n’y a pas longtemps une autre ferme. Ce serait une occasion pour eux de connaître mieux ces réalités et aussi avoir l’opportunité d’avoir tout ça sur le net aujourd’hui ». Selon lui, c’est la première fois qu’il rencontre les membres de l’Uemoa. « Nous avons eu des échanges qui m’ont également édifié. Ce qui permettra de me faire connaitre aussi du monde entier, même à travers les médias présents ici à ces assises » a-t-il ajouté. Le communicateur a parlé également d’autres activités qu’il mène dans ce cadre, notamment la palmeraie ou il aurait aujourd’hui près de 86 hectares, le cacao sur environ 19 hectares, les bananes plantains sur un demi-hectare, les papayes solos sur plus de deux hectares et 22 hectares de plantation de mais. Il fait également l’élevage de dindons, de pintades, des agoutis, des cailles, des moutons, des canards, des bœufs et des biches. « Tout ce que j’ai engagé contribue énormément à la réduction de la pauvreté dans notre pays. Puisque, j’ai beaucoup de personnels que j’emploie dans ma ferme et ailleurs. Si dans ma commune par exemple, à échelle réduit, il y a des gens qui peuvent entreprendre comme je le fais, cela va beaucoup contribuer davantage à la réduction de la pauvreté. Je demande au gouvernement de mon pays de nous appuyer dans nos projets » a affirmé Joseph Bamigbadé qui déclare enfin que « la terre ne ment pas, la terre ne ment jamais. Mais il faut travailler et au bout du rouleau, la terre rend aussi ».

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