La motion de grève de paralysie générale de l’administration reconduite cette semaine par les Centrales et Confédérations syndicales a été différemment mais une fois encore largement suivie hier, mardi 28 janvier 2014.
L ’exécution des menaces de défalcation sur salaire des travailleurs pour fait de grève effective depuis la semaine écoulée n’a estompé le mouvement de grève générale déclenché depuis le début de l’année. Pis, elle n’a fait que durcir le ton des travailleurs qui ont radicalisé leur mouvement de paralysie générale. Et hier, mardi 28 janvier 2014, jour test, du durcissement de ton annoncé ça et là par les responsables syndicaux, le mouvement a certes été différemment suivi, mais largement quand- même. En effet, le secteur de l’Education comme c’est le cas depuis le début de la grève le 7 janvier 2014, a été quasiment paralysé. Dans la plupart des établissements d’enseignement secondaire sillonnés à Cotonou, Porto-Novo et autres, outre les enseignants vacataires, les enseignants agents permanents de l’Etat ont brillé par leur absence dans les salles de classe. Et en lieu et place des cours, les enseignants ont organisé des Assemblées générales comme ce fut le cas au Ceg Ouando à Porto-Novo, pour définir la tournure à donner au mouvement afin de faire plier le Gouvernement. A Parakou, la situation est plus grave. Les apprenants se sont invités dans le bras de fer Gouvernement/Centrales syndicales en boycottant les cours et deuxièmes évaluations du premier semestre de l’année scolaire en cours. Ils ont agrandi le cercle des protestataires dans le Septentrion. Les secteurs de la Justice et la Santé ne sont pas restés en marge du mouvement de réplique déclenchée par les Centrales et Confédérations syndicales à la violente répression de la marche pacifique du 27 décembre dernier. Les portes des Tribunaux, Cours et Centres de santé publique notamment de Porto-Novo, la Capitale, étaient hermétiquement fermées. Ainsi, la journée test est une réussite pour les syndicalistes qui entendent atteindre la paralysie totale de l’administration avec les mouvements de grève qui deviennent illimités à compter de la semaine prochaine. Signalons que le mouvement de grève se poursuit ce jour et demain jeudi.
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