L’élection du président mauritanien à la présidence de l’UA ne fait pas l’unanimité

L’élection du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, ce jeudi 30 janvier, à la tête de l’Union Africaine (UA), alimente la polémique. D’aucuns estiment que le nouveau président en exercice est arrivé au pouvoir dans son pays, après un coup d’Etat qu’il avait conduit alors que la charte de l’UA pour la démocratie et les élections était déjà en vigueur.

Publicité

Si l’élection du président mauritanien à la tête de l’UA est passée comme du couteau dans du beurre, il n’en demeure pas moins qu’elle n’est pas exempt de critiques. Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour que ce soit le mauritanien qui accède au sommet de l’institution. En effet, le principe de la présidence tournante voulait que le siège revienne à la région de l’Afrique du nord. Or il se fait que Abdelaziz Bouteflika de l’Algérie avait des ennuies de santé, son homologue tunisien Marzouki est plus préoccupé par la politique interne de son pays. L’Egypte est sous le coup d’une suspension de l’UA et la Libye pour sa part n’est pas encore sortie de la spirale de dégradation institutionnelle qu’elle traverse. Ainsi donc la Mauritanie qui était seule en lice, apparaissait comme le choix naturel.

CPI : carton rouge d’Amnesty international à l’Union africaine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité