Opération « piste cyclable » : Plus de 2647 motos déjà mises en fourrière

L’Ecole nationale de police, à Cotonou, a servi de cadre vendredi dernier à une séance d’information et de sensibilisation de la population sur les conditions de remise en circulation des véhicules à deux ou à trois roues. C’était à l’occasion d’une séance de travail à laquelle étaient conviés les contrevenants aux dispositions de l’opération « piste cyclable » ; opération conjointement déclenchée par la Police nationale et le Centre national de sécurité routière (Cnsr).

Publicité

Environ un millier d’usagers, dont les motos ont été arraisonnées dans le cadre de ladite opération, ont pris d’assaut la cour de l’Ecole nationale de police. Nourrissant l’espoir de se voir restituer leur bien sur le champ , ces citoyens ont été plutôt soumis à une séance de sensibilisation, en ce qui concerne les mesures de sécurité sur la route et aussi les conditions de mise en circulation des véhicules à deux et à trois roues, au Bénin.

Présent à cette séance, le directeur général adjoint de la police nationale, Nazaire Hounnonkpè, a présenté le bilan de plus de trois mois d’application de l’opération « piste cyclable ». Selon lui, au delà de 90 jours de sensibilisation sur les routes, la phase répressive a permis, seulement en une dizaine de jours, de mettre plus de 2647 motos en fourrière. Il s’est dit satisfait des premiers résultats enregistrés dans le cadre de cette opération, car les cas d’accidents sur les routes ont considérablement diminué.

Opération piste cyclable à Cotonou : la nouvelle trouvaille pour spolier la population

La séance a également connu les interventions des sieurs Isidore Akibodé, Directeur général des transports terrestres (Dgtt) et Joseph Boko, Directeur général du Cnsr. Ceux-ci ont tour à tour informé et sensibilisé les usagers de la route présents, sur les conditions de mise et remise en circulation des engins à deux et à trois roues, et surtout par rapport au bien-fondé de cette opération  salvatrice dite « piste cyclable » pour la sécurité de chacun et de tous sur les artères.

Publicité

A l’issue de la séance, les contrevenants ont été dirigés vers les différents postes de police, où sont gardées leurs motos, afin de procéder au retrait, suivant les conditions qui leur seront notifiées.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité