Violences en Centrafrique : la démission de Djotodia n’arrange pas les choses

Nombreux sont ceux qui avaient pensé que la démission de Michel Djotodia, à la tête de la Centrafrique, serait le début de la solution, en ce qui concerne le retour du calme en Centrafrique. Mais exactement une semaine après son départ, le constat est triste.

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La violence ne cesse de gagner en intensité dans la capitale et ses environs. Depuis ce vendredi 17 janvier 2014, certaines localités situées au nord et à l’ouest de Bangui ont connu une augmentation des actes de violence.

A Boali, par exemple, à environ 90 kilomètre au nord-ouest de la capitale, il a été enregistré de sanglants affrontements entre milices chrétiennes anti-balaka et rebelles de la Seleka. Et d’après un témoignage du curé de Boali, ils sont plus d’un millier ces personnes, aussi bien chrétiens que musulmans, à se refugier dans l’église de la ville. Un peu plus loin, à Sibut, les occupants terrifiés par les rebelles de la Seleka ont préféré trouver des points de cachettes dans la brousse.

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