Au cours des manifestations de la journée internationale de la langue maternelle édition 2014 organisées par l’Institut International de Recherche et de Formation (Iniref). Les participants ont apprécié la situation sociopolitique actuelle du Bénin. Ils ont exprimé leur soutien, à travers une motion, aux travailleurs en mouvement de grève.
Plusieurs intellectuels traditionnels et modernes, jeunes, femmes, travailleurs de tous horizons, membres et sympathisants de l’Institut international de recherche et de Formation (Iniref) adhèrent à la lutte actuelle que mènent les travailleurs du Bénin. Ils ont exprimé cette position au terme des manifestations de la journée internationale de la langue maternelle édition 2014 déroulées du 21 au 22 février au centre de promotion artisanale de Cotonou (Cpa). Cette décision fait suite à une analyse de la crise sociopolitique actuelle du pays. En somme, à travers la motion rendue publique, les participants pointent d’un doigt accusateur le gouvernement dans la crise actuelle. Car, « la crise profonde actuelle qui perdure depuis des mois a eu comme source première la non tenue des engagements pris par le pouvoir vis-à-vis des travailleurs et surtout la répression sauvage d’une manifestation pacifique de travailleurs », rappellent-ils. Tout en soulignant le déclin des libertés fondamentales et celui des valeurs morales, le report sine die des élections communales, municipales et locales… Ainsi, la motion de l’Iniref s’inscrit dans un ordre éthique de bonne gouvernance, contre l’impunité, l’arbitraire et la fraude contre lesquels « le pouvoir de Boni Yayi a déjà fini d’étendre son incapacité à enrayer ». Les participants pour conforter les travailleurs dans leur position, réclament, par conséquent, la satisfaction immédiate de leurs revendications par le gouvernement. Egalement, ont-ils félicité les travailleurs pour leur endurance. Pour finir, les participants ont souhaité la fin immédiate du report sine die des élections et par conséquent l’organisation sans délai des élections municipales, communales et locales, la confection rapide avec la participation et le contrôle des comités des populations locales, de listes alternatives en remplacement de la Lepi.