Suite aux déclarations des secrétaires généraux, Thierry Dovonou et de Bertin Hessou sur l’émission "Ma part de vérité" au sujet des mouvements de grèves, 26 janvier dernier, Paul Essè Iko et Raouf Affagnon ont démontré la mauvaise foi de leurs détracteurs, hier, sur la même émission.
« Il y a une main politique invisible qui manipule les grévistes …», «si ceux qui nous avaient appris à nous asperger du sang de mouton pour émouvoir, davantage, la population lors de la bataille de Kindonou sous le Président Soglo, sont encore là, rien ne prouve qu’ils ne l’ont pas refait, 27 décembre dernier…», «à la veille de chaque motion, ils vont chercher de pognon chez des politiques..». Ce sont là, quelques déclarations de l’intervention des secrétaires généraux de syndicats, Thierry Dovonou et de Bertin Hessou, dimanche 26 janvier, sur l’émission "Ma part de vérité", au sujet des mouvements de grève en cours au Bénin. Au cours de la même émission, hier 2 février, les représentants des confédérations et centrales syndicales ayant signé les motions de grèves en cours, ont relevé les contre-vérités des dites déclarations pour en conclure une machination dont la main, bien visible, est Boni Yayi. En effet, selon l’ancien Secrétaire général du Snes bl, Raouf Affagnon, le secrétaire général du SyNaPPec Bénin, Thierry Dovonou, n’a fait qu’aligner des "mensonges". Car, «en aucun moment, Thierry Dovonou, qui se fait appeler conseiller pédagogique sans l’être, n’est connu au peloton lors de la bataille de Kindonou sous le Président Soglo. Il ne saurait, alors, faire l’historique de cette bataille. Au point de parler du sang de mouton…», a déclaré Raouf Affagnon. Et à Paul Essè Iko d’ajouter que c’est plutôt dans le rang des syndicats "patriotes" que se trouvent les corrompus. Puisqu’ «ils ont été surpris lors des grèves en train d’appeler au téléphone, les enseignants vacataires avec des ressources dont l’origine reste inconnue». Bref, d’après Paul Essè Iko, la sortie de ces deux Sg, 26 janvier, était pour plomber l’ardeur des grévistes. Ce qu’ils n’ont pas réussi». Et d’ailleurs, il y a matière à s’interroger sur le statut de Thierry Dovonou. «Car, un syndicat défend, plutôt, les intérêts des travailleurs. Mais, lui, il s’oppose aux mouvements devant améliorer les intérêts des travailleurs», illustre-t-il.