Correction d’injustices et de nominations fantaisistes au MISPC : une cabale orchestrée contre le ministre François Houessou

Nommé il y a quelques mois au très stratégique ministère de l’intérieur, François Houessou essuie déjà ses premiers coups bas. A ses trousses, une mafia pernicieuse qui ronge le ministère depuis des années. Son péché c’est d’avoir eu le courage de corriger certaines injustices et certaines nominations faites avant son arrivée au ministère.

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Des esprits retords tapis dans les rangs des cadres du ministère de l’intérieur de la Sécurité et des Cultes (MISPC) veulent la peau du ministre François Houessou. Ils ont décidé de lui rendre la vie dure à travers une cabale gratuite et malveillante faite de publications et communications outrageantes contre sa personne. Le but visé est de tout mettre en œuvre pour son départ de la tête de ce département très sensible pour la sécurité des personnes et des biens. Ils veulent écourter son séjour combien salutaire pour le pays au regard de son profil d’administrateur bon teint afin de pouvoir assouvir leur soif de carence. Qu’est-ce que François Houessou a pu bien faire pour qu’il y ait tant d’acharnement contre lui ? Quel crime a-t-il commis pour que le réseau de mafieux se mette ainsi en branle?

Tout serait partie d’une décision du ministre François Houessou de corriger une série d’injustices qui serait orchestrée au sein du ministère de l’intérieur. C’est donc son opposition à l’injustice, son refus de cautionner la promotion de la médiocrité en lieu et place de l’excellence qui lui valent cette levée de boucliers. En effet, depuis des années, une injustice dangereuse et décevante se serait installée dans la maison des flics. Des hauts cadres administratifs de la catégorie A1 échelon 12 auraient été garés depuis toujours nonobstant leurs compétences acquises au prix de nombreuses années d’études dans de grandes universités d’Afrique et d’Europe. Ces cadres n’auraient jamais été promus à un poste de responsabilité, et n’auraient connu aucune avancée notable au cours de leur carrière dans ce département ministériel. Ils ont été, comme eux-mêmes le disent, envoyés au garage.

Au même moment, dans ce même ministère, comment comprendre que des administrateurs ou ingénieurs servent sous des secrétaires des services administratifs ? Comment comprendre que des attachés des services administratifs soient en position de super cadres avec les avantages y relatifs, tandis que ceux qui ont réellement des compétences pour occuper ces postes soient laissés sur le carreau ou volontairement écartés pour des raisons qui ne sont nullement administratives?  Ce sont ces injustices et ces discriminations que le ministre François Houessou, soucieux de la mise en œuvre de la politique de ‘’l’homme qu’il faut à la place qu’il faut’’, aurait voulu corriger en procédant aux mutations qui fâchent aujourd’hui.

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Au lieu d’accompagner cet homme qui refuse de prendre la vessie pour la lanterne, l’on a préféré brandir la fibre régionaliste pour faire croire que tout va mal au ministère de l’intérieur. Le Chef de l’Etat, en promouvant l’administration de développement, veut compter sur une véritable administration forte et il urge de l’accompagner dans ce sens plutôt que de se voiler la face dans des considérations régionalistes de bas étages. Plus d’acharnement gratuit donc par médias interposés sur la gouvernance d’un ministre qui n’œuvre que pour le respect des règles administratives.

De la « béninoiserie » …

La « béninoirie » serait donc de retour au ministère de l’intérieur, de la sécurité publique et des cultes, où l’on veut faire primer l’intérêt partisan sur le collectif et le général. Des cadres de mauvaise foi tapis dans l’ombre ne veulent pas reculer. Ils veulent faire prévaloir leur avidité au point de saquer la sécurité des Béninois. Ils veulent s’accrocher à leur poste bien qu’ils n’aient pas pu satisfaire aux critères de nomination. Dans quel pays sérieux peut-on laisser un ouvrier et un employé non qualifiés (OENQ) faire office de cadre de conception ? C’est ce qu’aurait refusé le ministre Houessou pour devenir l’ennemi à abattre de ceux pour qui l’injustice est devenue une drogue. Et pour ce faire, ils choisissent de vilipender, par tous les moyens, l’homme qui a compris leur jeu. Pour ces individus, rien ne doit toucher leur intérêt partisan.

…au régionalisme

Au delà de la « béninoiserie » qui semble être leur marque déposée, ceux qui ne veulent pas laisser le ministre Houessou corriger les choses dans la sérénité pour atteindre les performances attendues de lui par le Chef de l’Etat, brandissent la carte du régionalisme pour se donner bonne conscience. Pour eux, c’est parce qu’ils seraient de telle région qu’ils seraient sujet à ces affectations. C’est pourquoi, ils ameutent parents et amis de leur localité pour projeter une marche de protestation. Le mieux serait que ceux qui tempêtent calment leur ardeur, s’associent au ministre pour accompagner les nombreuses actions de développement engagées par Boni Yayi. Une chose est sûre, le ministre Houessou n’entend pas abandonner ce qu’il a commencé.

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