Centrafrique : menacé de sanctions, Bozizé demande « Qu’on le laisse tranquille ! »

Cité sur une liste de personnalités susceptibles de subir des sanctions de la part de l’Onu pour leur implication dans la crise qui secoue la Centrafrique, l’ancien président François Bozizé a dénoncé sur Rfi un acharnement sur sa personne et appelle les comploteurs à le laisser vivre en paix.

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 Sur cette même liste, figure le nom de son fils Jean-Francis. Le père et le fils sont accusés de faire obstacle à la résolution de la crise en Centrafrique en organisant, soutien à l’appui, les milices anti-balaka qui sèment la terreur dans le pays.

A ses détracteurs, le président Bozizé répond «Qu’on cesse de m’accuser par ci par là. » ajoutant, «J’ai souffert de mon renversement et voilà que l’on m’accule, que l’on s’acharne sur moi. » L’ancien chef d’Etat centrafricain estime que la justice a déserté le forum dans ce dossier. ! «

Bozizé trouve dans cet acharnement sur sa personne une manœuvre pour l’écarter des prochaines élections. «Bozizé est un président élu au suffrage universel, démocratiquement élu ! C’est la bête noire qu’on veut à tout prix écarter des prochaines élections. C’est ça le fond de l’affaire ! Ce n’est pas autre chose ! » a fait savoir l’ex-président qui a aussi annoncé qu’il sera candidat aux prochaines élections.

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