Un vent de restriction de liberté d’expression soufflera bientôt sur la Turquie. Et les internautes du pays ne pourront plus avoir accès à Facebook, ni à Youtube. En tout c’est ce qui se passera si le parti du premier ministre Recep Tayyip Erdogan remportait les élections municipales du 30 mars prochain.
Au cœur d’un scandale politico-financier qui le fragilise de plus en plus et qui a fait tomber en décembre 2013 plusieurs personnalités haut perchées de son régime, Erdogan a annoncé la nouvelle mesure en vue dans une interview diffusée dans la soirée d’hier jeudi 06 mars sur la chaine de télévision privée turc Atv. « Il y a de nouvelles mesures que nous prendrons dans ce domaine après le 30 mars, y compris une interdiction de Youtube et Facebook », a annoncé le premier ministre Erdogan. Cette aversion d’Erdogan pour Facebook et YouTube s’explique sans doute par le fait que depuis quelques jours, des conversations téléphoniques le mettant directement en cause dans des dossiers de corruption sont publiées sur internet. Dans ce tourbillon politico-financier, Erdogan a aussi annoncé le mercredi 05 mars qu’il quittera la politique si son parti, l’Akp perdait les élections municipales du 30 mars.
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