Crise sociale au Bénin: Le Front donne jusqu’au 24 avril au Gouvernement pour satisfaire ses revendications

La reprise effective des activités académiques dans les écoles et lycées du Bénin ne semble pas pour demain. L’appel à la reprise des activités académiques lancé par les secrétaires généraux de la Csa-Bénin, de la Cgtb, de la Cosi-Bénin et de la Cspib ne sera pas entendu.

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Du moins pas par les enseignants militants des syndicats membres du Front. Ces derniers ont été effet tenu dans la soirée d’hier vendredi 18 avril une conférence de presse pour appeler au boycott de la reprise. Cela, si rien n’est fait pour satisfaire à leurs exigences avant le 24 avril prochain, date annoncée pour la reprise des activités après les congés de pâques. Ces exigences, faut-il le souligner, sont relatives à la prise d’un acte formel de reconnaissance des 1,25 aux enseignants ainsi que les modalités de jouissance échelonnée à travers un échéancier précis, au principe acquis de la sédentarisation des vacataires pour la rentrée 2014-2015 et au remboursement en bloc des défalcations illégales de 2012 au cours de l’année 2014.

S’ils sont intransigeants quant à la satisfaction de ces revendications, Thomas Kossi Cakpo, porte-parole du Front, et ses camarades disent être ouverts au dialogue franc et sincère. Dans le même temps, ils invitent les enseignants notamment les vacataires qu’ils félicitent, à rester mobilisés. Car, indiquent-ils, la lutte n’est pas terminée.

Et dans ce sens, des Assemblées générales d’information et de remobilisation sont programmées les mardi 22, mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 avril 2014 à partir de 9 heures sur toute l’étendue du territoire sur les sites habituels. Cela, précisent les porte-paroles du Front «afin de suivre scrupuleusement tacitement reconductibles du Front et des syndicats des enseignants vacataires qui prennent effet à partir du 29 avril 2014 si rien n’est fait».

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Thomas Kossi Cakpo et ses camarades du Front rassurent de ce que l’année blanche n’est pas à l’ordre jour. Cependant, ils tiennent le Gouvernement responsable des déconvenues qu’engendreraient fatalement ses manœuvres dilatoires si le délai du 24 avril n’est pas respectée.

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