Retrait du contingent tchadien de la Centrafrique : les musulmans inquiets selon le chef de la Misca

«Les populations musulmanes sont inquiètes et voyaient un peu dans le contingent tchadien leurs protecteurs. Leur départ, notamment dans la région de Bossangoa, va être difficile pour les populations et nous nous attendons à ce qu’il y ait des départs ». C’est ce qu’a déclaré, Jean-Marie Michel Mokoko le chef de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) sur France24 quelques jours après le départ de la force tchadienne de Bangui.

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 Ils sont au total 850 soldats tchadiens à s’être retirés de Bangui et actuellement regroupés à Bosangoa, en direction de leur pays. Et pour le chef de la Misca c’est une perte non négligeable pour la mission qui compte aujourd’hui 6 000 soldats renforcés par 2 000 militaires français de la force Sangaris. La décision des autorités tchadiennes apparait «irrévocable et immédiate» selon le chef de la Misca qui déplore une décision à contre courant pour l’Union africaine. Les autorités tchadiennes ont décidé de retirer leurs éléments de la Centrafrique après des accusations les incriminants d’avoir délibérément tirés sur des civils et d’être un soutien pour la Séléka.

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