Centrafrique – Tirs à Bangui : des jeunes veulent la démission de Samba-Panza

Ce sont des bruits de tirs qui ont réveillé ce vendredi, les populations de Bangui, la capitale centrafricaine.  La situation échappe visiblement aux forces étrangères présentes dans le pays. Après la journée meurtrière du 29 mai avec l’attaque de l’église Notre-Dame de Fatima qui a coûté la vie à une quinzaine de personnes, Bangui reste encore secoué par des violences avec des rafales de tirs d’armes automatiques qui ont retenti ce vendredi  autour de 5 h 30, heure locale selon des sources militaires.

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Avec le regain de tension à Bangui la ville est désormais paralysée. Des boutiques et autres centres commerciaux ont dû fermer pour échapper aux pilleurs qui  ont complètement détruit une mosquée à Lakouanga dans la capitale.

La démission de Samba-Panza

La présidente Samba-Panza  figure parmi les cibles des jeunes de Bangui. Selon certaines sources rapportées par Rfi,  des centaines de jeunes sont descendus dans les rues pour réclamer le départ des forces étrangères et de la présidente Samba-Panza de même que l’ensemble de son équipe. Des coups de feu  ont été aussi entendus ce vendredi non loin de la base des soldats de la force française Sangaris et de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca), à quelques distances de l’aéroport de Mpoko. La situation étant encore précaire, le représentant spécial de l’Onu Babacar Gaye a averti qu’«il n’est pas possible qu’une force soit derrière chaque Centrafricain ».

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