Des affrontements meurtriers entre forces de l’ordre et étudiants ont coûté la vie à au moins 9 étudiants en Ethiopie. Les affrontements ont eu lieu dans différentes villes de la région d’Oromia, dans le sud de l’Ethiopie.
Le chiffre officiel avancé par le gouvernement fait état de 9 étudiants tués. Mais des sources proches des drames ont appris sur Bbc que 47 personnes avaient été tuées par les forces de sécurité. Les forces de l’ordre auraient visé et tiré à bout portant sur des étudiants qu’ils ont abattus comme des bêtes. Ces étudiants d’ethnie Oromo et Amhara selon la Bbc, protestaient contre l’accaparement des terres par l gouvernement central. Mais ils ont été réprimés dans le sang. A Addis-Abeba, l’ampleur des violences qui avaient déjà coûté la vie à quatre étudiants en début de semaine, a obligé les banques et les magasins à fermer et le transport est quasi inexistant. Pour justifier la tuerie perpétrée par les policiers dans les villes d’Ambo et Tokeekutayu, ainsi qu’à l’Université Meda Welabu le gouvernement a sorti un communiqué dans lequel il dit que huit personnes avaient été tuées lors de manifestations violentes menées par des « forces anti-paix ». « Forces anti-paix », un substantif trouvé désormais pour tuer des étudiants en Ethiopie. Pourvue que cela n’inspirent pas d’autres présidents africains qui sont allergiques aux mouvements de protestations.
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