Après plusieurs mois d’absence suite au drame du décès de son fils Djibril Sagbohan, l’icône Danialou Sagbohan a effectué vendredi 02 mai dernier, son retour. Et cela, de la plus belle des manières. Un concert géant à Togbin Hagbè-Houta dans la commune d’Abomey-Calavi.
Lequel concert démontre que malgré la perte de celui que l’on voyait comme son successeur, le patriarche Danialou Sagbohan demeure. Fort et très actif comme il a toujours été, «l’homme orchestre», comme on le surnomme, a émerveillé le public qui a effectué le déplacement de Togbin Hagbè- Houta. Cependant, quelques ratés, relevés ça et là, notamment dans l’organisation, ont entaché ce qui aurait pu être un retour parfait et sans anicroche.
Sono défaillante, fil conducteur inexistant
On n’avait pas besoin d’être spécialiste pour se rende compte que la sonorisation lors du concert du grand retour du maestro Sagbohan était défaillante. Présentant des signes de défaillances déjà lors de la prestation du premier groupe, la sono a fini par lâcher alors même que la vedette de la soirée prestait. Le blanc créé par cette défaillance qui était partielle a duré quelques minutes avant d’être comblé. Toujours concernant la sono, l’on a pu noter la défaillance du «retour» sur scène. Ce dispositif de haut-parleurs adaptés qui pourtant, permet aux artistes et musiciens sur scène d’avoir le son ‘’net’’ sur la scène.
Sagbohan Danialou, l’homme-orchestre tourne la page du deuil avec un retour triomphal sur scène
L’autre raté relevé dans l’organisation du concert, c’est l’absence d’une programmation précise du passage des artistes officiellement invités pour le concert. On en a surpris deux se plaindre du fait qu’ils n’ont même pas connaissance du moment où ils vont intervenir. Du coup, il y a plus d’improvisation.
Sécurité anéantie
Si dans les spots publicitaires de ces genres de concert, il est courant d’entendre sécurité garantie, ce vendredi à Togbin Hagbè-Houta, l’on avait l’impression que la sécurité était plutôt anéantie. Et, les artistes venus très nombreux soutenir leur «frère» Sagbohan, étaient livrés à eux-mêmes. Sans aucune sécurité et même sans siège, la plupart et pas des moindres- Zeynab, King Mensah, Dibi Dobo- étaient derrière le podium, sur la plage comme de banales personnes.
Mais nonobstant ces quelques ratés, la prestation de Sagbohan a été des meilleures.
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