L’ultime préoccupation de Bamako, actuellement, c’est retrouver la paix dans le nord Mali. Le président malien Ibrahim Boubacar Kéita a fermement instruit le gouvernement de lui sortir une feuille de route claire, dans une dizaine de jours. Sur la table, plusieurs propositions de plan de paix qui doivent être parcourues afin de parvenir à l’élaboration d’une autre plus consensuelle.
Le discours va-t-en-guerre tenu par le premier ministre dont la visite à Kidal fief des rebelles touaregs du Mnla était le déclencheur de la tuerie de la semaine écoulée, n’est plus de mise. Pour assurer la médiation, entre les deux parties en conflit, l’Algérie par le biais de son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, propose que la relance des pourparlers se déroule sur son territoire dès début juin. Outre Alger, Rabat veut aussi jouer un rôle alors que Ouagadougou se dit toujours disponible pour aider le Mali. Aux dernières nouvelles, les contacts ont été renoués entre le pouvoir malien et certains des groupes armés occupant le nord.
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