Terrorisme en Afrique de l’Ouest : la Cédéao donne de la voix

« Nous n’allons pas permettre que les avancées enregistrées au nom de nos populations soient remises en cause par les intérêts égoïstes et destructrices de certains d’entre nous ». C’est ce qu’a affirmé le président en exercice de la Cédéao, le Ghanéen John Dramani Mahama. 

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C’était ce vendredi dans le cadre d’un sommet d’urgence de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest tenu à huis clos au Ghana à propos des violences au Nigéria et au Mali. Après avoir rappelé que la Cédéao n’a pas attendu les Nations unies pour s’occuper des conflits du Liberia et de la Sierra Leone, John Dramani Mahama assure que l’organisation sous-régionale prendra ses responsabilités dans la situation qui prévaut dans ces deux pays. « Tout acte terroriste contre un Etat doit être considéré comme une attaque contre tous les Etats de la sous-région ouest-africaines » a fait savoir le président ghanéen qui précise que les vagues d’attaques auxquelles la Cédéao fait face aujourd’hui sont nouvelles.

Sur le cas malien

Le cas malien a fait objet de plusieurs commentaires. Tout en condamnant  la tuerie de fonctionnaires maliens par le Mnla le 17 mai à Kidal, la Cédéao a recommandé la reprise des pourparlers pour une sortie de crise rapide. La  communauté partage les critiques émises par les autorités maliennes à l’égard de la Minusma. Elle estime que la mission des Nations unies doit clarifier son mandat vis-à-vis des groupes armés. Que  l’autorité de Bamako ne puisse pas être reconnue dans le nord du Mali,  n’est pas normal, ont critiqué les chefs d’Etats africains.

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