Achat d’avion présidentiel : Bamako cède à la pression du Fmi

Le gouvernement malien va enfin s’expliquer clairement sur le dossier de l’achat d’avion présidentiel. Sous pression du Fonds monétaire international (Fmi), le gouvernement de Bamako a cédé en prenant des engagements pour faire la lumière sur le dossier.

Publicité

Le président Ibk a dépêché Bouaré Fily Sissoko, sa ministre de l’Economie et des Finances pour faire savoir qu’il se soumet aux demandes de l’institution financière qui avait décidé de geler ses crédits à Bamako, en attendant de voir un peu plus clair dans l’achat d’un nouvel avion présidentiel à 30 millions d’euros, et sur un contrat d’équipements passé par le ministère malien de la Défense pour 105 millions d’euros.

Entre autres engagements, Bamako a promis mener un audit des transactions, de préciser les conditions d’application de certaines règles budgétaires et de passation de marché. Cette précision s’avère nécessaire puisque c’est au code malien de marché public, que la gouvernement dit avoir fait recours pour acheter l’avion à polémique. Selon des analystes économiques, dans ce code, il y a des dispositions « bizarres » qui offrent au gouvernement la possibilité de passer outre les formalités d’usage qui assurent la transparence dans la passation des marchés.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité