Centrafrique : brouille entre les membres des ex-sélékas

Les loups ne se mangent pas entre eux dit-on. Au sein de la Séléka, cet adage selon lequel des membres d’un même groupe se doivent respect et considération n’est pas de mise. Dans les médias, le patron de la branche militaire de l’état major des ex-Sélékas, Joseph Zoundeko a pris en contre-pied son propre porte-parole Ahmat Nadjab. 

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Ce dernier défend un cadre historique du mouvement Mohamed Moussa Dhaffane. Mohamed Moussa Dhaffane avait été ouvertement mis en cause dans les accrochages de Bambari entre des éléments Séléka et les troupes françaises qui ont fait plusieurs morts, par Eric Neris-Massi (membre de la coordination politique de l’ex-Séléka). Prenant la défense du mis en cause, mercredi, le porte-parole de l’état-major militaire de la Séléka, a critiqué Eric Neris-Massi. « Il ferait mieux de s’occuper de la préparation de l’assemblée générale du mouvement » a dit le porte-parole de l’état-major militaire dans un communiqué qu’il a publié.

Il s’agit de l’assemblée à l aquelle ils ont assigné la mission de la formation d’une aile politique du mouvement. Pour Ahmat Nadjab, Mohamed Moussa Dhaffane, n’a rien à voir avec les évènements de Bambari. Cette défense qu’il a jouée n’est pas du goût de son chef Joseph Zoundeko qui est aussi monté au créneau pour dire que la déclaration du porte-parole est une initiative personnelle, donc n’émanant pas de l’état-major qu’il représente. « Ce sont ses idées personnelles », a désavoué le général Joseph Zoundeko. Selon le patron militaire de la Séléka la position officielle du mouvement sera connue ce jeudi après une discussion avec les autres cadres.

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