Des personnalités centrafricaines et autres acteurs de la violence qui sévit dans le pays pourront être les prochains à s’expliquer devant les juges de la Cour pénale internationale. La présidente de la transition centrafricaine Catherine Samba-Panza a officiellement formulé une demande à l’endroit de la Cpi, l’invitant à enquêter sur les crimes commis dans le pays depuis l’arrivée au pouvoir des Séléka en mars 2013.
Dans sa lettre adressée à la Cpi, la présidente de la transition centrafricaine a indiqué que « Des crimes parmi les plus graves ont été commis à Bangui et à l’intérieur du pays tels que des meurtres, des viols et autres violences sexuelles, des actes de pillages, des déplacements forcés de populations et autres ». Elle a insisté sur le fait que « ces crimes qui relèvent de la compétence de la Cour, ont fait des milliers de victimes.»
Le bureau de la procureure de la Cpi, Fatou Bensouda a accusé réception de cette lettre. Les membres du bureau affirment qu’ « Il ne fait pas de doute que des crimes ont été commis en Centrafrique (…) Nous essayons en fait de les qualifier : s’agit-il de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité ou de génocide ? », assurant qu’ils feront diligence pour qu’une décision sur l’ouverture d’une enquête soit rendue dans un délai assez court.
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