Elections au Burundi : des « entraves aux libertés » relevées par la communauté internationale

L’Onu, l’Ua, l’Ue et les Etats-Unis se sont accordés pour dénoncer, dans un communiqué, des «entraves aux libertés » dans l’organisation des élections qui auront lieu au Burundi en 2015. 

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Selon les diplomates Boubacar Diarra, Koen Vervaeke représentant respectivement l’Ua et l’Ue et l’envoyé spécial américain Russ Feingold, le pouvoir a mis en place un mécanisme pour perturber les activités de l’opposition. Ils dénoncent, entre autres, « les restrictions de l’espace politique et des libertés civiles qui entravent les activités de l’opposition, de la société civile et des médias, à l’approche des élections de 2015 et des mesures visant à entraver le processus électoral et empêcher la pleine participation de toutes les parties prenantes ».

Le Burundi au regard de son passé affligeant de massacres ethniques durant la guerre civile entre 1993 et 2006, n’a pas besoin d’une telle psychose, ont-ils rappelé, indiquant que « tout effort visant à empêcher les réunions, à intimider les participants ou à fragiliser l’action de l’opposition met en péril le processus électoral et va à l’encontre de l’engagement exprimé par le gouvernement burundais pour la démocratie ». Ces nouvelles accusations rappellent celle de la distribution d’armes par le gouvernement à ses jeunes partisans. Une accusation qui avait fait grand bruit et dont les rumeurs continuent de circuler à Bujumbura.

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