Infractions pénales via les Ntic : bientôt un dispositif opérationnel contre la cybercriminalité au Bénin

Un atelier de réflexion et de vulgarisation des résultats de recherches sur la cybercriminalité au Bénin a réuni ce jeudi 26 juin 2014 à Cotonou, plusieurs experts concernés, en vue de jeter les bases d’une stratégie sécuritaire et judiciaire adéquate et opérationnelle de lutte contre le phénomène au Bénin.

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L’Ong Emploi sans frontières a partagé, avec des experts et autres spécialistes béninois comme étrangers des secteurs de la communication, de la justice, de la sécurité, les résultats de ses recherches sur la cybercriminalité au Bénin. C’est à la faveur d’un atelier de réflexion et de vulgarisation qui s’est déroulé dans la salle Béhanzin de l’hôtel Azalaï à Cotonou. L’objectif, aux dires du Président de l’Ong, Fabien Hounyovi, est de mettre à disposition de ces spécialistes, les résultats de ses recherches et analyses.

Lesquels résultats et analyses, soutient-il, vont constituer des clés pour la conception d’une stratégie opérationnelle pour lutter contre le fléau. C’est donc le lieu de partage des résultats à travers une série de quatre communications et de susciter les réflexions pour ouvrir l’horizon d’une base sécuritaire et judiciaire contre les différentes infractions pénales qui constituent la cybercriminalité, d’après le Directeur de cabinet du ministre de l’intérieur, Jean Tozé.

Ces infractions sont l’escroquerie en ligne, le blanchiment d’argent, les atteintes aux systèmes de données, les fraudes de carte bancaire, entre autres. Ce rendez-vous d’échanges entre experts s’inscrit dans le cadre de la mission de mobilisation sociale que s’est assignée l’Ong Emploi sans frontières en vue d’une synergie d’action et d’une lutte efficace contre ce que le Président appelle déviance de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (Tic). Une déviance qui pose de véritables problèmes dont celui de la crédibilité du Bénin sur le web, confie le Directeur résident du Bureau de la coopération suisse au Bénin, Jean-Luc Virchaud fléau, partenaire financier de l’Ong. «Il doit y avoir un travail qui doit se faire, impliquant la justice, les finances –car il y a des complicités-, la communication» conclut le Directeur qui, réaliste, précise qu’il ne s’agira pas tout de suite, de maîtriser le phénomène mais de tenter de cerner ses contours et les pistes de réponses aux défis qu’il pose.

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