Le régime Hollande ne veut pas entendre parler d’un report de l’élection présidentielle de 2016 au Bénin. Et il l’a fait savoir à Boni Yayi lors de la table ronde pour le financement du développement du Bénin tenue à Paris du 17 au 19 juin 2014.
La Secrétaire d’Etat au Commerce extérieure représentait le gouvernement français à ce rendez-vous. Et selon la Lettre du Contient (livraison du 25 juin 2014) Fleur Pellerin a transmis aux autorités béninoises un message de mise en garde quant à un éventuel report de la présidentielle de 2016. En effet, le second et dernier mandat du président Boni Yayi prend fin en avril 2016.
Dans moins de deux ans, les électeurs béninois devront se rendre aux urnes pour élire un nouveau chef d’Etat. Mais le peuple béninois redoute que la présidentielle de 2016 ne connaisse le même sort que les Municipales de 2013. Initialement prévues pour mars 2013, les élections municipales ont été reportées sine die faute d’une liste électorale fiable et consensuelle.
Sans oublier la correction de la Liste électorale permanente informatisée qui piétine. Le 06 avril 2016 étant une ligne rouge à ne pas franchir, Il y a bien des raisons d’accroitre la pression sur le gouvernement Yayi.
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