Le match Brésil-Chili (huitième de finale) fut le match avec le plus de suspense, depuis le début de ce Mondial de football au Brésil. Ce match, disputé hier samedi 28 juin à Belo Horinzonte, s’est soldé par une victoire du Brésil à l’issue de la fatidique séance des tirs au but (3-2) ; après bien évidemment que les deux équipes se soient neutralisées (1-1) pendant 120 minutes de jeu.
Avec une équipe chilienne bien en place, la Seleçao peu efficace dans tous les compartiments est passée au bord de l’élimination. Cette fois, c’est la chance qui a permis au Brésil de gagner et non la qualité de son football. L’entraineur brésilien, Luiz Felipe Scolari, conscient de l’enjeu de ce Mondial en tire des leçons. « Le match a été équilibré à tous les niveaux et on a eu la chance de gagner aux tirs au but (…) chaque match est plus dur et le niveau monte (…) ce sont des matches à émotions, équilibrés. On n’a pas transformé nos occasions et on aurait pu le payer cher… », a déclaré Felipao à l’Afp.
Les analystes du football l’ont dit. Vainqueur de la dernière coupe des confédérations gagnée à domicile, le Brésil est considéré comme l’un des grands favoris de ce Mondial. Mais les joueurs auront une pression terrible à supporter à chaque match, et l’entraineur ne le dément pas. « Même les joueurs expérimentés sentent la pression du Mondial. Celui qui dit qu’il ne le sent pas, ment » a-t-il reconnu. Avant d’ajouter : « on a dit qu’on voulait gagner et le peuple attend. Et, nous on doit le faire ». Et voilà qui augmente la pression sur une équipe qui selon son entraineur doit commettre « moins d’erreurs », pour ne pas succomber. Même si ce dernier l’avoue : le Brésil a « une bonne sélection. Pas meilleure, pas pire que les autres qualifiées. »
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