Zik et sagesse : Hééélouwé! Haro à ces gens qui en pardonnant nuisent davantage

Décidément ! Ils sont sans limites, ces loups vêtus de peau d’agneau. Ils invoquent «Dieu», font dire des messes, jouent aux victimes et «pardonnent» sous les « projecteurs». 

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Mais derrière les caméras, ils tapent dans le dos, mènent des coups-bas et s’emploient à détruire tout ce qui fait ombrage à leur égo. A ces humains sans scrupule, Rabi Slow, a dit hééélouwé ! –Haro en langue fon- dans son morceau « Gbèto lè » avant de s’effacer des scènes béninoises.
Pardonnant, ils nuisent davantage. Difficile de croire en ces hommes. Même s’ils disent avoir pris des engagements devant le Pape. Le souverain pontife non plus, ne se hasarderait à recommander de prêter foi à ce qu’ils disent. Ils sont des humains vêtus de peau d’agneau. Ces êtres dont la méchanceté dépasse l’entendement et amène à crier « hééélouwé ! « Haro ! » Où sommes-nous ? », comme l’artiste Rabi Slow qui laisse couler son déchirement face à la cynique cruauté humaine dans son morceau « Gbèto lè ».

Pourquoi ça? Pourquoi cela?

Pourquoi ça ? Pourquoi cela ? Cette double interrogation pour introduire ce qui taraude l’esprit de Rabi Slow. «Pourquoi les humains usent-ils de l’intelligence pour détruire, nuire ? » demande l’artiste tout remonté après l’homme. Ce qui qui irrite l’artiste, c’est le «cynisme» qui caractérise ces « gens- là», cette répugnante race humaine. «Pourquoi le malheur d’autrui vous réjouit si tant, hommes? Pourquoi toutes vos pensées se résument à ‘’crève pour que j’en marre’’ ? », questionne vigoureusement encore Rabi. Et pourtant l’artiste n’avait pas vu autant de cyniques cruautés humaines que ce à quoi on assiste aujourd’hui dans le monde en général et spécifiquement dans son pays, le Bénin qu’il a dû quitter pour continuer son aventure ailleurs. Un grand opérateur économique national a fait un déballage qui dépasse l’entendement. Impossible pour lui de rentrer en possession de ce qui lui revient « pour ne pas avoir salué le grand ». Pour ne pas avoir accepté cautionner la mise en application du plan de fossilisation au trône du « grand », un autre a payé un lourd tribut. On lui a arraché tout ce qui fait son « talon». A compter de ce qu’on lui avait donné en guise de récompense pour son implication dans l’avènement du chaotique K.O pour aboutir à ses propres biens, la fortune qu’il avait amassée à la sueur de son front. Et comme si cela n’était pas suffisant, on voulait lui faire la peau. Mais hélas !

Prenez garde!

«Prends garde au milieu des hommes». C’est le conseil que donne Rabi Slow qui n’a trouvé autre moyen plus efficace que cela car dit-il, « Près de toi, ils sont hyper-gentils. Chaque jour, ils invoquent Dieu. A te voir, ils te gratifieront de sourire avec des dents très blanches. Mais leur pensée n’est pas aussi saine». Rabi Slow a vu juste. Qui l’eut cru ! Selon le récent déballage de l’opérateur économique national, le grand avait montré une grande réceptivité des recommandations faites par le chef des hommes en robes blanches qui s’était mue en médiateur dans leur cas. Acte auquel l’opérateur regrette avoir cru. C’était méconnaître l’homme, un loup vêtu de peau d’agneau dont parle Rabi Slow dans «Gbèto lè ». Il apparaît que l’on ne prend pas du temps pour méditer les morceaux au contenu hautement philosophique à l’’image de celui-ci, que les artistes inspirés par les muses, livrent au peuple. Et puisque «Zik et Sagesse» en fait, hebdomadairement le rappel, nul ne doit plus se laisser faire à l’image de ces jeunes qui du double choix «Ecrire ou périr », ont choisi d’« écrire». 

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