Affaire Chebeya en RDC : appel à la protection de l’épouse du policier meurtrier

Que son mari soit condamné pour le meurtre du défenseur des droits de l’homme congolais, Floribert Chebeya, n’a pas empêché «La Voix des sans voix pour les droits de l’Homme » (VSV), l’Organisation que dirigeait l’illustre disparu, d’exiger des autorités de Kinshasa de garantir la sécurité de Mme Bumba Mayalale, victime d’une tentative d’enlèvement mardi. 

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Dans un communiqué rendu public mercredi, «La Voix des sans voix pour les droits de l’Homme » (VSV), a exhorté les responsables à divers niveau dans l’appareil étatique de la Rdc à veiller à la sécurité de l’épouse du major Paul Mwilambwe qui a écopé d’une peine de mort en 2011 pour l’assassinat de Floribert Chebeya et de son chauffeur, Fidèle Bazana. N’eut été l’intervention des témoins de la scène, témoigne Mme Bumba Mayale, elle aurait été enlevée à Lubumbashi. Un complot Pour l’organisation de défense des droits de l’homme, rapporté par l’Afp, « la tentative d’enlèvement de Mme Dadi Bumba Mayalale […] relève des stratégies savamment mises en place par des personnes impliquées dans l’assassinat [de Chebeya et Bazana] en vue d’exercer de fortes pressions visant à dissuader son mari […] déterminé à dire la vérité sur les circonstances réelles du crime ».

De nombreuses personnes, à de grands postes de responsabilités, sont impliquées dans ce double assassinat. Mais jusque-là aucune d’entre elles n’est inquiétée. Le policier meurtrier avait cité le général John Numbi, chef de la police nationale congolaise, parmi les commanditaires. Mais, à la reprise du procès en 2013, la justice congolaise a rejeté ce témoignage. Cependant le général Numbi qui clame son innocence demeure le principal suspect des organisations de la société civile. Il a d’ailleurs été démis de ses fonctions en 2013.

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