Brésil # Allemagne (1-7) : le Brésil noyé dans les larmes !

Dans un stade de Belo Horizonte plein à craquer mais vidé dès la fin de la première période, les Brésiliens, ivres de la bière bavaroise, ont sombré au bout de trente minutes de jeu où les Allemands sans forcer  ont planté cinq buts pour finir la rencontre avec sept unités contre une seule  pour le Brésil. Humiliant !!!!

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Un match sans folie ni grands gestes. En montant sur la pelouse hier, ces ‘’Fantômes du Brésil’’ n’ont sûrement jamais effleuré l’idée de se voir aussi laminés sur leur propre terre (1-7). D’ailleurs personne ne s’y attendait. Mais sans âme, sans boussole la Seleçao a été humiliée par une équipe allemande rigoureuse tactiquement comme à son habitude. Les quatre fers  à terre de Julio César à l’issue du 6è but, est le symbole d’une équipe totalement submergée, tétanisée et qui  au fond, se faisait un vœu: que l’arbitre arrête la saignée. Luis Felipe Scolari n’avait pas la solution, les joueurs eux non plus. Jamais le Brésil n’a enregistré une telle déculottée.

Un seul être vous manque et …..

Un tel naufrage collectif va hanter ce Brésil en proie à une crise sociale pour des années. Disons-le, deux êtres ont manqué et tout est dépeuplé autour d’une équipe brésilienne sans véritable repère depuis le début de la compétition. D’abord, la star de l’équipe Neymar a manqué à la Seleçao parce que même quand le barcelonais traverse une rencontre comme un fantôme, il fait toujours régner la peur chez les défenseurs. Sans lui, l’attaque brésilienne n’avait pas de cartouches. Ensuite, Tiago Silva aura manqué cruellement à une défense déjà hors du terrain au bout de dix minutes de jeu. On savait que ce Brésil n’était pas armé pour aller au bout de son mondial. L’Allemagne vient de prouver que ce conglomérat de petits joueurs talentueux, n’avait pas la flamme des grands et que Scolari a enfin la rançon de ses mauvais choix.      

Löw, fin tacticien

La palme dans cette demi-finale est à décerner à Joachim Löw. L’entraîneur allemand a gagné la bataille tactique et ses joueurs ont simplement déroulé. Il a présenté une équipe en 4-5-1 avec des milieux physiques, techniques qui n’ont rien  à voir avec un Oscar trop frêle et autres. Etouffés donc  en milieu de terrain, avec deux latéraux souvent absorbés par le jeu offensif et un gardien pas verni, le Brésil a bu le calice jusqu’à la lie avec un but de Muller (11’), de Klose (23’), de Khédira (29’), un doublé de Kroos (24’,26’) et un autre de Schurler (69’, 78’). Oscar va sauver l’honneur (1-7, 90’). L’Allemagne bat son record de buts marqués dans une rencontre de coupe du monde vieux de 60 ans (Allemagne- Autriche 6-1 le 30 juin 1954) et Klose (désormais à 16 buts à une phase finale) bat le record de Ronaldo sur les ruines d’une équipe Brésilienne en déconfiture et plus qu’à terre.

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