Une étude de chercheurs autrichiens sur l’efficacité du paracétamol dans le traitement des lombalgies aiguës révèle que ce dernier n’est pas mieux que le placebo, un produit inactif, moins préféré.
Première cause d’invalidité dans le monde, les douleurs lombalgiques se manifestent au niveau du « bas du dos ». Entre autres médicaments de premier choix prescrits pour leur traitement, se trouve le paracétamol « universellement » recommandé selon la revue médicale The Lancet.
Mais l’étude publiée jeudi, dans la même revue a prouvé que « le paracétamol n’affecte en rien le temps de rétablissement d’une lombalgie commune aiguë ». Les chercheurs ont mené leur étude avec plus de 1.600 personnes atteintes de lombalgies aiguës dont certaines sont placées sous placebo et le reste sous d’autres médicaments contre la douleur.
Les résultats ont montré que les patients sous placebo se sont plus vite remis de leur mal de dos que les autres. En moyenne, un jour d’intervalle, sépare le délai de récupération des deux types de patients, – 16 jours pour placebo contre 17 pour les autres-, ont remarqué les chercheurs.
Aussi, constate-t-ils, le paracétamol n’a pas eu d’impact sur la douleur, le handicap, la fonction, le changement global des symptômes, le sommeil ou la qualité de vie des patients. Toutefois, pour eux les recommandations ne peuvent pas être appliquées dès à présent. Il faudra encore d’autres études d’approbation.
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