E-gouvernance : les pays africains en bas de l’échelle mondiale

Le score moyen de l’Afrique dans le développement de l’e-gouvernance est de 0,27 sur 1 se situant bien en -dessous de la moyenne mondiale qui est de 0,47. Avec comme leaders, en la matière, la Tunisie, Maurice, l’Égypte, les Seychelles et le Maroc qui sortent du lot. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Organisation des Nations-Unies sur le développement de l’e-gouvernance, édition 2014. 

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Selon l’Onu, si cet alliage entre le numérique et les services publics se développent fortement au niveau mondial, il affiche des progrès « lents et inégaux » sur le continent africain. En effet, pour rendre compte de « l’utilisation des technologies de l’information et de la communication par les gouvernements dans la diffusion d’informations et de services publics aux populations« , l’institution internationale a mis en place un indice de développement de l’e-gouvernement (Ideg). Cet indice prend en compte les services en ligne proposés par les pouvoirs publics, les infrastructures de télécommunication et le capital humain.

Au niveau mondial, la moyenne dudit indice est de 0,47 sur 1. L’Afrique affiche elle, une moyenne de seulement 0,27. Mais dans le lot, certains pays sortent la tête. Il s’agit de la Tunisie, premier pays africain dans ce domaine. Elle est rangée à la 75è place mondiale avec un Ideg de 0,54, talonnée par Maurice (76e), l’Égypte (80e), les Seychelles (81e) et le Maroc (82e). Avec l’Afrique du Sud, ce sont les seuls six pays africains à afficher un développement de l’e-gouvernement supérieur à la moyenne mondiale. Evidement, l’Afrique tient la queue du classement avec la Guinée (190e), le Niger (191e) et la Somalie (193e) avec des scores ne dépassant pas 0,1. Très loin, ainsi, des leaders mondiaux et leurs indices avoisinant 0,9 sur 1 (Corée du Sud, Singapour, Australie et France).

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