Les démarches pour retirer le droit de grève aux magistrats continuent de susciter des remous au sein des magistrats eux-mêmes et au sein des centrales syndicales dont la Cstb, la Fesyntra-Finances et d’autres syndicats qui adhèrent à leur cause. Aujourd’hui, s’organise au palais des gouverneurs un gigantesque sit-in des travailleurs qui ont fait le choix de soutenir les magistrats.
C’est pour cette raison que, selon des sources proches du parlement, des dispositions ont été prises par le bureau de l’Assemblée Nationale pour militariser l’esplanade de l’Assemblée Nationale pour prévenir éviter d’éventuels troubles à l’ordre public . On apprend des mêmes sources que des dizaines de militaires, gendarmes et surtout de policiers à leur tête le nouveau commissaire central de la ville de Porto-Novo, Pierre Agossadou, vont prendre d’assaut l’esplanade extérieure de l’institution parlementaire. Des barricades en fer seront disposées à cet effet à l’entrée du palais des gouverneurs pour empêcher les manifestants de pénétrer à l’intérieur de l’institution parlementaire. Malgré cette horde de forces de l’ordre qui sera déployée aujourd’hui, les manifestants n’entendent pas démordre et tiennent à parler de vive voix au Président de l’Assemblée Nationale. Des déballages seront faits à l’encontre des députés signataires de cette proposition de loi portant interdiction de droit de grève aux magistrats. La mobilisation sera générale et ayant à leur tête les secrétaires généraux des centrales syndicales, Dieudonné Lokossou de la Csa, Paul Essé Iko de la Cstb,Pascal Todjinou de la Cgtb, et bien d’autres secrétaires généraux de syndicats comme Laurent Mètongnon de la Fesyntra.
