Après avoir échangé des prisonniers, 45 militaires et policiers d’un côté et 41 Touareg de l’autre, mardi à Bamako, le gouvernement malien et les groupes armés du Nord se retrouvent pour des pourparlers pouvant conduire à une sortie de crise, qui s’ouvrent ce mercredi à Alger.
Les différentes parties impliquées dans le conflit ayant resurgi, il y a plus de 18 mois, se retrouvent après les négociations qui ont accouché de l’accord intérimaire du 18 juin 2013 à Ouagadougou, au Burkina Faso. Pour rappel, ces accords ont permis l’organisation du scrutin présidentiel au terme duquel le président Ibrahim Boubacar Keïta a été élu en août 2013. Et depuis, les négociations ont été suspendues avec pour corolaire une reprise des combats entre mouvements islamistes, touaregs et forces armées maliennes.
Selon le représentant du président Ibk pour le dialogue inclusif inter-malien, l’ancien Premier ministre Modibo Keïta, les négociations vont se dérouler en « trois phases« . Une première pour « Valider une feuille de route des négociations » avant celle des « négociations proprement dites (…) pour aller au fond des problèmes et obtenir un pré-accord » et la dernière, celle de la signature d’un accord de paix définitif.
Sera également présent à ces pourparlers, un collège de médiateurs et de facilitateurs dont d’une part l’UA et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) en plus de l’Algérie et d’autres parts, l’Union européenne (UE), la France, le Niger et le Nigeria..
Quelques heures avant l’ouverture des pourparlers en Algérie, l’armée française a perdu lundi, un neuvième soldat, légionnaire français tué dans une « attaque suicide » dans la région de Gao au nord. Sept autres ont été aussi blessés dans la même attaque.
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