On sentait qu’il manque d’étoffe et d’expérience politique pour le job de ministre. Le voilà qui confirme tout le mal qu’on pense et dit de lui. A la première grande épreuve à laquelle il est soumis, le ministre du travail et de la fonction est tombé à l’eau. Le dernier concours devrait permettre à l’Etat de recruter 4234 agents contractuels au profit de plusieurs ministères.
Mais le ministre Sounton a fait montre d’un amateurisme criard dans l’organisation de ce concours. A ce jour, des centaines de candidats n’ont pu composer. D’autres ont composé le lendemain après avoir été tournés en bourrique pendant la première journée. D’autres encore ont composé dans la confusion totale avec les corrigés-types des épreuves en main. Pourtant, Martial Sounton a eu les moyens et le temps pour organiser le concours qu’il devrait réussir à tout prix. Rappelons le contexte. Ce concours vient quelques mois après celui organisé par son prédécesseur Mèmouna Kora Zaki et qui lui a permis juste de choisir leurs parents à la place des candidats méritants et qui ont composé. C’était donc un challenge pour lui de réussir l’organisation de ce concours afin de faire oublier aux jeunes et à tout le pays des concours frauduleux organisés juste pour recruter des parents à la fonction publique. Mais hélas, Martial Sounton n’a pas semblé prendre la mesure du défi. Il n’a fait que confirmer les inquiétudes des syndicalistes qui avaient averti que la précipitation dans laquelle ce concours est organisé laissait présager de graves inquiétudes sur la transparence de son processus. Normalement, après avoir organisé ce désordre, Sounton ne devrait pas attendre le limogeage de son chef. Il doit simplement démissionner pour sauver son honneur et sa dignité a lieu de faire des communications maladroites dans les journaux pour s’absoudre de cet échec indigne d’un ministre de la République.
Recrutement de 4234 agents : Martial Sounton et ses collègues organisent un grand cafouillage
Grande disparité entre les candidats de Cotonou et ceux d’ailleurs
L e concours de recrutement de 4234 agents contractuels de l’Etat était national, avait-t-on cru. Mais dans le déroulement week-end dernier, les départements de l’Atlantique et du littoral ont connu un concours spécial. Spécial de par la brillante mise en avant de l’improvisation ou de l’incapacité du Ministre Martial Sounton. Certaines victimes de la situation que sont les candidats notamment du Lycée Coulibaly n’y croient pas et soutiennent que ceci est fait à dessin contre la jeunesse de Cotonou et environs. Une jeunesse qu’on veut sacrifier disent-t-ils sur l’autel de la politique régionaliste. Et pour preuves ! En effet, les candidats de ce centre, le plus grand dans le cadre de ce concours ont souffert assez samedi et dimanche avant de composer. Pis, certains n’ont même pas eu la chance de composer. Déjà, le samedi matin où la composition devrait avoir lieu, toutes les salles de compositions n’étaient pas prêtes. Jusqu’à 8h 30, on continuait d’inscrire les numéros sur les tables. Bien sûr dans les salles qui en disposaient car, il y en avait où les candidats étaient contraints à faire le tour de ce grand établissement pour chercher des tables et bancs ou des chaises. Là, c’est ceux qui ont pu retrouvés le numéro et salle. Certains candidats n’ont retrouvé ni numéro, ni salle. Dans d’autres cas, ils se retrouvent deux avec un même numéro. Pendant ce temps, ceux qui s’étaient déjà installés en salle pouvaient même s’offrir encore des heures de révision ou de sommeil sur les feuilles de composition. Puisque n’ayant pas d’épreuves. Le Ministre d’Etat dans tous ses états à 8h 56, par un coup de fil intimida l’ordre au Ministre Sounton introuvable à Cotonou, de lui faire parvenir les épreuves dans 5 minutes. Mais ceci ne changera rien à la situation qui va encore perdurer jusqu’aux environs de 12 heures. Ouf ! Elles sont arrivées, les épreuves, pourraient s’exclamer les candidats enfin mais c’est sans compter que beaucoup parmi eux devront continuer le périple pendant une journée encore. Bien qu’étant déjà en salle, certains ont été sortis notamment ceux de la catégorie B alors qu’ils avaient signé le Pv. Avec ceux des catégories C et D, ils ont été convoqués pour le dimanche à 10 heures pour reprendre le calvaire. Et c’en fut vraiment. Arrivés le dimanche, ces candidats de la catégorie B ont simplement vu leurs numéros remplacés par ceux des C et D. C’est suite à un mouvement de protestation qu’ils vont finir par composer à partir de 13h 36 toujours pour cause de non disponibilité des épreuves. Mais toujours est-il que d’autres n’ont pas pu composer samedi et dimanche. Mais pendant ce temps où des ministres faisaient leur one man show à Cotonou, leurs collègues qui se sont rendus dans le Septentrion ont procédé au lancement. Le concours s’est déroulé comme prévu ce samedi 26 juillet 2014 ailleurs sans incidences. Et d’ailleurs, le dimanche où des gens devraient encore composer à Cotonou, l’épreuve avec corrigé type circulait déjà dans le centre. Voilà un concours national made by ‘’Martial Sounton’’.
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