Présidentielle de 2016 : les grandes ambitions du candidat Djogbénou pour le Bénin

Engagé, sans réserve, dans l’action politique depuis la création du parti «Alternative citoyenne», le Professeur Joseph Djogbénou, probable candidat à la présidentielle de 2016, nourrit des ambitions bien précises. Dans son entourage, les grandes lignes de son projet de société ainsi que les bases de sa collaboration avec la classe politique en général s’ébruitent.

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En attendant la formalisation de son projet de société, Me Joseph Djogbénou, apprend-on de sources proches de son parti,  a pris une option ouverte dans le sens de la conclusion avec les acteurs de la classe politique béninoise d’un contrat de législature devant jeter les bases de tout programme de gouvernement crédible à l’horizon 2016. A cet égard, après avoir fait le diagnostic du statu quo, le parti Alternative citoyenne (Ac) entend s’engager dans cette démarche en ayant dans sa boîte à outils des principes qui lui sont chers pour construire l’avenir de la République du Bénin.

Faut-il la dictature du développement?

Le principe le mieux partagé dans l’entourage du candidat Djogbénou est celui relatif à « la gouvernance par l’exemple » basé sur le « fais ce que je dis, mais encore, fais ce que je fais ». Dans l’ouvrage intitulé « ‘’La Gouvernance par exemple’’, une contribution programmatique sur l’État de droit et de la justice », publié en mars 2014, une sorte de testament politique, on peut lire : ‘’L’on oublie souvent que si pendant des siècles l’Occident s’est construit au moyen de la force et du sang, l’Afrique est contrainte d’affirmer sa propre présence et de conquérir le monde au moyen du droit. Elle ne peut le faire sans que ses représentants traduisent dans leurs comportements cette exigence’’. Toute chose qui relève qu’il est bien possible de faire le développement avec le respect du droit et de la justice sans recourir à « la dictature du développement ». S’il est vrai que les fruits économiques peinent à suivre les fleurs démocratiques, ce n’est point en raison de ce que le couple droits démocratiques et développement économique n’est pas assorti analyse-t-on sans équivoque. « Le développement d’un État est tributaire de la capacité de sa justice à mettre fin aux litiges, à promouvoir la paix et à prévenir les conflits par le règlement prompt des différends au moyen des principes de justice équitable » soutient-on dans le premier cercle autour du candidat Joseph Djogbénou.

Des réformes juridiques et judiciaires

Dans le cadre du renforcement de l’État de droit, en ne niant pas la possibilité de réviser ou de modifier tout texte, Alternative citoyenne (Ac) considère que « la Constitution du 11 décembre 1990 devra être encore éprouvée dans toutes ses utilités positives, explicites ou implicites. Cette épreuve consistera, en particulier, à la renforcer par une pratique positive, incarnée en priorité par le président de la République et son gouvernement » ainsi que les autres acteurs institutionnels de la République. Ainsi, des réformes de fond telles que celle relative à la police judiciaire afin de régler définitivement la question de tutelle de ce corps essentiel du système judiciaire est déjà en bonne place dans la boîte à outils de Alternative citoyenne (Ac).

Jeter les bases de la prospérité

Au demeurant, il apparaît qu’afin de relancer le développement dans la paix au Bénin, le candidat Djogbénou repose sa démarche sur la possibilité de conclure dans le cadre des prochaines législatives un contrat de législature au sein même de la classe politique nationale. Dans ce cadre, il sera nécessaire de réaffirmer les principes intangibles de l’État de droit et des libertés publiques. Ceci étant, il envisage de prendre comme centre d’intérêt, le caractère majoritairement « jeune » de la population béninoise pour asseoir les grandes lignes d’un programme de gouvernement se rapportant au cadre référentiel que sont les Études nationales de perspectives à long terme (Alafia 2025). Ce contrat de législature s’articulera autour des secteurs de l’énergie, de l’éducation, de la justice, de la santé, de l’agriculture, de la technologie, de la culture, des loisirs et des sports. Ce contrat de législature peut générer une plate-forme de réformes législatives à prioriser au cours du prochain quinquennat présidentiel.

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Qui est Me Joseph Djogbénou?

Universitaire, précédemment très actif au sein de la société civile, Me Joseph Djogbénou a pris, avant tout, une responsabilité historique sans équivoque au sein du parti « Alternative Citoyenne » à la veille de l’affirmation de ses choix politiques, en acceptant d’en être le Président d’honneur. Il a assumé un leadership actif en matière du contrôle citoyen de l’action publique pendant plus d’une décennie. Dans ce milieu, il s’est forgé une renommée qui inspire admiration et respect. Le présidentiable déclaré, qui l’affiche sans réserve, a vu le jour le 20 mars 1969 à Abomey. Il a fait tout son cursus scolaire et universitaire en République du Bénin. Il se présente lui-même comme étant un fils d’Abomey et de Sakété, région d’origine de sa mère. Il est titulaire d’une agrégation en droit privé et en sciences criminelles. C’était à l’occasion de la session tenue en 2009, il est ressorti major de sa promotion. Avocat respectable qui s’est fait un nom ici et ailleurs, il a été major de l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’Avocat  en 1998.Tout au long de son parcours professionnel, il a défendu des causes historiques, parfois risquées, très souvent délicates, qui resteront gravées dans les annales judiciaires du Bénin.

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