Lors de la vingtième conférence sur le SIDA à Melbourne, une nouvelle étude vient confirmer la thèse selon laquelle, la circoncision réduirait les risques de contamination par le virus du HIV. On le savait déjà; plusieurs études avaient précédemment pointer le côté protecteur de la circoncision.
En effet, les hommes non circoncis possédent plus de bactéries au niveau du gland capables de réduire les résistances aux infections. Par contre, les circoncis voyaient leur risque d’infection au VIH réduit de près de 60%. Outre cela, une nouvelle étude réalisée en Afrique du Sud, montre que les femmes ayant des rapports sexuels avec des hommes circoncis avaient moins de chance de se faire infecter que celles qui ne fréquentaient que des hommes non circoncis. Dans le détail, sur une population de femmes ayant participé à l’étude, 30% d’entre elles affirmaient n’avoir des relations qu’avec des hommes circoncis. 17,8% de cette population ont été infectées. Chez les femmes ayant des rapports avec des hommes circoncis, 30% d’entre elles ont été contaminées pendant la même période, près du double.
La circoncision réduit donc les risques de contaminations chez les hommes, mais également chez les femmes qui ont des partenaires circoncis. Les experts ont donc exhorté les pays africains à promouvoir la circoncision comme moyen de lutte contre le VIH. Et pour ceux qui pensent que cette nouvelle mesure peut inciter à délaisser l’usage du préservatif, une autre étude, dévoilée pendant la conférence explique que cette annonce n’a pas pour autant réduit l’usage du préservatif. « Les pays qui ont freiné les programmes de circoncision médicale en raison du manque de preuve sur une baisse des risques ne devraient plus avoir d’inquiétudes à ce sujet » explique la scientifique Nelli Westercamp
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