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Vie des partis politiques au Bénin : le Psd dans une zone de turbulence

Par Franck Dossi
il y a 7 ans
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A quelques semaines de son congrès constitutif, le parti traverse une petite zone de turbulence. Le président Emmanuel Golou essuie de vives critiques de la part d’une frange de militants qui l’accusent de vouloir caporaliser le parti. On lui reproche aussi  d’afficher une volonté tacite d’y extirper tous ceux qui auraient des atomes crochus avec d’autres potentiels candidats à la présidentielle de 2016.

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Au Psd, on se mange le nez. Emmanuel Golou, son président, essuie de vives critiques à l’interne pour sa gestion un peu solitaire et sa tendance paternaliste du parti. Contrairement à son prédécesseur Bruno Amoussou – reconnu pour son flegme et son art de l’euphémisme –  le nouveau président du Psd, intérimaire jusque là, se le joue direct, autoritaire et même rancunier. « Il serait allergique à la contradiction et n’aime pas être contredit au cours des réunions. Tant que tu ne suis pas ses options, il est braqué contre toi », confie tout déçu un des hommes du bureau politique qui critique sa gouvernance.  Dernière illustration en date, une altercation entre lui un des membres du bureau politique.  Selon des sources proches du parti, au cours d’une réunion du bureau politique qui s’est tenue le mardi 22 juillet dans la soirée, le président  aurait demandé à un membre du bureau politique de sortir de la salle où se tenait la réunion parce que ce dernier tentait de le contrarier dans sa volonté d’imposer au groupe l’ordre du jour de la réunion. Ce dernier, selon les mêmes sources, aurait obtempéré et aurait quitté en même temps la salle. Le président Golou, lui, s’en défend : « c’est des histoires,  on n’a jamais exclu quelqu’un du Psd depuis 22 ans ». Il reconnaît avoir reçu des lettres de démission de certains cadres du parti mais leur exclusion n’a jamais été prononcée puisqu’on espère qu’ils vont revenir un jour. Il explique que c’est le militant même qui lui a tendu la perche en lui demandant s’il sorte, ce à quoi il n’a pas eu d’objection. « Tout ça, c’est une campagne de dénigrement contre ma personne », se désole-t-il mais ajoute qu’il ne fera pas de communiqué par rapport à ça.  

Sous la hantise de 2016 ?

Si on observe ces remue-ménages au sein du parti, c’est à cause de la prochaine élection présidentielle, confirment certaines sources internes au parti. Le président Emmanuel Golou serait très embêté par l’agitation de nouvelles intentions de candidatures au sein du parti. Et c’est ce qui explique ses sauts d’humeur et ses remontrances vis-à-vis de certains militants et cadres du bureau politique. Le président Emmanuel Golou ne se retrouve pas dans ces accusations. « Je ne veux pas commencer de si tôt la bagarre de la présidentielle. Le Psd est un parti d’avenir. Nous n’avons aucune obsession pour la présidentielle. Notre seule ambition c’est que le Psd gagne beaucoup de mairies et ait beaucoup de députés lors des prochaines élections communales et législatives. A ceux que veulent utiliser cela pour me détruire, il faut leur dire que je suis le président du Psd et ça me suffit. Je ne veux pas ouvrir un autre front », a-t-il clarifié. Certes, il reconnaît avoir interpellé le bureau politique sur le cas d’un président de fédération Psd qui s’est mué en président du comité de campagne d’un autre candidat. « Si je me tais sur ces choses, l’avenir du parti sera compromis », précise le président. Il va plus loin et lance un pavé dans la mare de son potentiel rival : « Fernand(il parle de Fernand Amoussou), je cherche même à le rencontrer pour qu’on discute. Ça fait un an que je cherche  à le voir mais il semble m’éviter ».

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