Les «maîtres» de Cotonou, capitale économique du Bénin, ont encore fait parler d’eux. Dans la matinée de ce jeudi 21 août 2014, les hors-la-loi qui, malgré les nombreuses mesures sécuritaires annoncées par les autorités chargées de la Sécurité publique, dictent leur loi et sème la terreur, ont encore frappé.
Leur cible, cette fois-ci, est un véhicule de la société d’agro-alimentaire Cdpa-Agrisatch du président de la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin, Jean-Baptiste Satchivi qu’ils ont braqué à Scoa-Gbéto, un quartier situé en plein cœur de la capitale économique. Le bilan de ce nouveau braquage meurtrier qui a eu lieu aux environs de 9 heures au niveau de l’Ecole primaire publique de Scoa-Gbéto est d’un mort, trois blessés par balle et une forte somme d’argent emportés.
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Selon le récit des faits, les malfrats, informés sans doute de l’opération bancaire qui allait être réalisée – le conducteur du véhicule se rendait à la banque pour un versement- ont suivi à moto le véhicule depuis la direction de la Société jusqu’au niveau de l’école primaire publique de Scoa-Gbéto où ils l’ont attaqué. «Ils ont d’abord tiré en direction du véhicule. Cette balle a été évitée par le conducteur mais elle a blessé l’autre occupant de la voiture qui a pris la clé des champs», nous a raconté un témoin de la scène qui a eu lieu aux environs de 9 heures. Après ce premier tir, a expliqué le témoin, le chauffeur, le comptable de la société selon certaines sources, a pris peur et est descendu avec une mallette d’argent. Mallette avec laquelle il a essayé de s’enfuir mais sans succès. «Les voleurs l’ont criblé de balles (6 balles selon certains informateurs)», a dit avec une voix glaciale notre source. Qui précisera qu’après avoir tué le conducteur, les voleurs qui avaient mis en déroute les deux policiers chargés de la sécurité du véhicule qui eux aussi «ont pris des balles», n’ont pas eu de mal à disparaitre dans la nature avec la mallette et son contenu.
Suite à cet incident, les éléments de la Police nationale sont descendus sur les lieux. On s’imagine que, comme d’habitude, des enquêtes seront diligentées. Mais ces dernières s’annoncent d’ores et déjà compliquées pour les policiers. Car, a-t-on appris, les hors-la-loi portaient conformément à la nouvelle mesure de sécurité routière, des casques.
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