De retour du forum Afrique-Etats-Unis tenu à Washington, le président ivoirien Alassane Ouattara a promis mercredi que la prochaine élection présidentielle qui se tiendra en Côte d’Ivoire, sera « démocratique ». « C’est important pour moi, c’est important pour la crédibilité de la Côte d’Ivoire. Cela va confirmer que nous sommes sortis définitivement de la crise » a dit le président Ouattara qui s’exprimait à la télévision à la veille du 54ème anniversaire de l’accession à l’indépendance de son pays.
Mais loin de ce discours rassurant du président ivoirien, la situation politique du pays est marquée par une grande méfiance des partis de l’opposition dont le Front populaire ivoirien (Fpi) de l’ex-chef d’Etat traduit devant la Cpi, Laurent Gbagbo, vis-à-vis du pouvoir. En ce moment, l’actualité dans le pays est la non installation de la Commission électorale (CEI) chargée de la présidentielle d’octobre 2015, dont la composition a été promulguée le 18 juin dernier. Selon l’opposition qui refuse de prendre part à cette élection, le retard observé est dû à des manœuvres en faveur du camp présidentiel.
Sur les 17 membres que compte la commission, il y aura un représentant du président de la République, quatre de l’administration, quatre de la société civile, quatre des partis politiques au pouvoir, et quatre de l’opposition et la présidence sera assurée par le représentant du chef de l’Etat. Malgré cette méfiance le président Ouattara se montre confiant. « J’ai bon espoir que dans les jours à venir l’opposition et le pouvoir vont siéger ensemble dans la Commission pour préparer les élections démocratiques », a-t-il déclaré.
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