Dans quelques jours va se tenir à Washington l’historique sommet Etats-Unis-Afrique. Un grand rendez-vous auquel le président américain Barack Obama a convié la quasi-totalité des chefs d’Etat et de gouvernement du continent, à l’exception de quelques-uns. Cette rencontre qui se tient au « United States Institue of Peace» (Institut des Etats-Unis pour la paix) du 04 au 06 août va sans doute lancer la nouvelle dynamique de la politique africaine des Etats-Unis d’Amérique.
A quelques jours de l’événement, l’administration Obama a déjà entamé sa communication sur la philosophie de sa politique africaine, notamment dans le domaine militaire et sécuritaire. Susan Rice, conseillère à la sécurité intérieure de la Maison Blanche a donné ce mercredi 30 juillet un aperçu de ce que compte faire Washington face aux niveaux défis sécuritaires en Afrique, notamment avec l’inquiétante poussée du terrorisme sur le continent. « Les Etats-Unis ne veulent pas s’engager militairement en Afrique pour régler les conflits du continent, mais entendent renforcer leur aide aux forces internationale de maintien de paix », a déclaré Mme Rice au United States Institue of Peace.
Selon elle, Washington ne cherche pas à maintenir une présence militaire en Afrique. « Nous nous engageons à aider nos partenaires à faire face à ce qui menace notre sécurité ». Aussi, les Etats-Unis s’engagent-ils « à faire en sorte que les forces de maintien de la paix africaines puissent se déployer rapidement pour sauver des vies et tenter d’éviter des interventions internationales plus coûteuses. » A titre d’exemple, va-t-elle rappeler « Les Etats-Unis avaient contribué à hauteur de près de neuf milliards de dollars aux opérations de maintien de la paix des Nations unies en Afrique. « Depuis 2005 », le pays a « entrainé près d’un quart de million de soldats de maintien de la paix de 25 différents pays africains. »
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