Ebola continue malgré tout et contre tous, sa percée meurtrière. Le dernier bilan présenté datant du jeudi 05 septembre 2014, fait état de plus de 2000 morts. Plus précisément, 2.097 morts dans les trois principaux pays africains touchés. Un chiffre qui a affolé l’Organisation mondiale de la santé. Elle a décidé vendredi, de faire systématiquement usage des traitements expérimentaux à base de sang et les sérums de convalescence contre l’épidémie d’Ebola.
Sur les 2097 morts, le Libéria à lui seul, totalise1.089 contre 517 en Guinée et 491 en Sierra Leone. Et le bilan n’a pas pris en compte le Nigeria qui a déclaré 22 cas, dont 8 décès de même la Rdc où une autre souche de la fièvre sévit.
Dubitative à l’idée de l’emploi de ces traitements expérimentaux, l’Oms, a donc lâché prise. « Nous sommes parvenus à un consensus…. Nous avons convenu que les traitements à base de sang et les sérums de convalescence peuvent être utilisés » pour traiter Ebola, a déclaré aux médias Marie-Paule Kieny, assistante à la directrice générale de l’OMS. Les traitements sanguins ont été proposés à partir du sang des survivants à la fièvre. «Cela peut être fait dès maintenant dans les pays affectés » a ajouté Mme Kieny, indiquant que « Le sang des survivants peut aider ceux qui sont infectés ».
Dans la foulée l’Oms a aussi annoncé qu’un vaccin sur les deux en développement pourrait être disponible en novembre pour les personnels de santé. « Deux vaccins prometteurs ont été identifiés et des études sur leur sécurité sont en cours » aux Etats-Unis et vont démarrer à la mi-septembre en Europe et en Afrique, a indiqué Mme Kieny qui assure que la sécurité des vaccins sera connue en novembre et l’un d’entre eux sera « disponible peu après ».
Quant aux traitements expérimentaux, il y a un problème de disponibilité que reconnait l’Oms. « Bien que de nombreux efforts soient en cours pour accélérer la production, l’approvisionnement ne sera pas suffisant avant plusieurs mois », a averti l’assistante de la directrice de l’Oms.
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