Ebomaf décroche le chantier Comé-Lokossa-Dogbo

A quelques semaines de la fin complète des travaux du lot 2 du chantier Bodjécali-Madécali-Iloua-Frontière Nigéria et du démarrage effectif de ceux du lot 1 de la route « Parakou-Djougou », Ebomaf se retrouve face à un autre défi au Bénin. L’entreprise burkinabè des BTP est l’adjudicataire définitif du projet de réhabilitation de la voie Comé-Lokossa-Dogbo et du réaménagement-bitumage de la bretelle Zonhoué-Athiémé-frontière Togo. D’un coût global de 43 milliards de Fcfa, le projet, financé par la Boad, a été officiellement lancé ce samedi 06 septembre par le président Boni Yayi.

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Au Bénin, Ebomaf, l’entreprise de l’homme d’affaires burkinabè Mahamadou Bonkoungou, a décidément le vent en poupe. Après le lot 2 du tronçon Bodjécali-Madécali-Iloua-frontière du Nigeria (19,6 km en finition) et le lot 1 de la route Parakou-Djougou (73 km en démarrage), l’entreprise vient de décrocher son troisième chantier en terre béninoise. Et pas des moindres. Il s’agit du chantier de réhabilitation de la route Comé-Lokossa-Dogbo (Colodo) longue de 62 Km et de réaménagement-bitumage de la bretelle Zonhoué-Athiémé-frontière Togo, 9 km. L’ensemble de ce nouveau défi béninois de l’entreprise burkinabè fait 71 km. Il a été attribué à Ebomaf à l’issue d’un appel d’offres international restreint en date du 24 juillet 2014. Le projet a été officiellement lancé ce samedi 06 septembre 2014 par le chef d’Etat béninois, Thomas Boni Yayi. C’était lors d’une cérémonie très festive, à Lokossa, ville chef-lieu du département du Mono-Couffo (Sud-ouest du Bénin) où se trouve le chantier. D’un coût global de 43 milliards de Fcfa, le projet est financé par la Banque ouest-africaine de développement (Boad). Le délai d’exécution des travaux est de 24 mois. En plus de sa réhabilitation, Colodo sera marquée dans la traversée de Comé, Lokossa et Dogbo par des portions de double voie.

Les assurances d’Ebomaf

Le lancement officiel du projet désormais chose faite, le démarrage effectif des travaux ne devrait pas tarder, selon les responsables d’Ebomaf. « Nous allons maintenant attaquer le dossier d’exécution. Une fois le dossier d’exécution bouclé, nous allons lancer de façon effective les travaux », a indiqué le Directeur des Travaux d’Ebomaf, Arouna Mohamed. Il explique que la phase de montage du dossier d’exécution nécessite le levé topographique de l’ensemble du projet. « Dans un délai raisonnable d’un mois, nous pouvons avoir le dossier d’exécution, a-t-il ajouté. Maintenant il faut le soumettre à l’approbation de la mission de contrôle qui doit donner son quitus pour qu’on puisse procéder à la réalisation des travaux proprement dit.»

Quoique réjoui du lancement des travaux, le maire de Lokossa, Dakpè Sossou se montre rigoureux quant au respect du cahier de charges et notamment du délai d’exécution contractuel. Là encore, Ebomaf rassure par la voie de son Directeur des travaux. « Nous avons l’habitude de ce genre de travaux », a affirmé, Arouna Mohamed. La société peut, en effet, s’enorgueillir de son « approche technique qui est basée sur la mobilisation d’un personnel compétent et du matériel adéquat pour assurer le rendement journalier pouvant  conduire au respect du délai contractuel.»

A cette forte capacité de mobilisation du matériel technique et de la ressource humaine de qualité s’ajoute une bonne conduite des populations riveraines du chantier. C’est pourquoi, Arouna Mohamed lance à celles de la route Colodo et de la bretelle Zonhoué-Athiémé, « un message de patience et d’espérance.» : « Ce genre de chantier occasionne toujours des désagréments. Pendant qu’on réalise les travaux, les populations ont l’impression qu’on dérange. Mais nous sommes obligés de passer par là pour que l’ouvrage qu’on nous a confié soit réalisé. Donc nous leur demandons de collaborer avec nous, de faire en sorte qu’il y ait moins de prise de bec entre elles et nos ouvriers.»

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