Pénalisation de l’homosexualité au Tchad : des Ong refusent d’avaler la pilule

L’article 361 bis du nouveau code pénal adopté en conseil des ministres au Tchad continue de faire des vagues. Notamment dans le rang des défenseurs des droits de l’homme qui s’insurgent contre la pénalisation de l’homosexualité stipulée par l’article 361 bis. Le texte prévoit qu’une personne coupable de pratiques homosexuelles est condamnable à une peine de 15 à 20 ans de prison assortie d’amende avoisinant 1000 dollars américains. 

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Et c’est là le hic. Pour Dobian Assingar, président d’honneur de la Ligue tchadienne des droits de l’homme (Ltdh) cette mesure prise sous le prétexte de vouloir « protéger la famille» relève d’un acte « discriminatoire et démagogique » qui met à mal le « vivre en commun » entre Tchadiens dans ce pays qui aspire au statu d’Etat démocratique. Tout comme le responsable de Ltdh, le chercheur d’Amnesty, Christian Mukosa estime que le gouvernement et les députés à l’Assemblée nationale tchadienne doivent garantir une justice sans discrimination à tous les fils et filles du pays en tenant compte des engagements internationaux. A ce sujet, le directeur Afrique de la Fidh, Florent Geel avait déclaré que ce projet de lois, est « une régression ». Et à l’en croire, ce n’est pas un bon signe quand on sait que les débats autour de l’homosexualité sont à un niveau avancé en Afrique.

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