Salubrité et assainissement à Cotonou : des jeunes de Aiesec – Eneam donnent le bon exemple à Akpakpa-dodomè

Samedi dernier, les jeunes la section Aiesec de l’Ecole nationale d’économie appliquée et de management (Eneam) dans le cadre de la mise en œuvre de leur projet dénommé «Clean-Cotonou », ont donné un exemple d’engagement à œuvrer pour un environnement sain en procédant au nettoyage d’une importante rue très salle à Akpakpa-dodomè. 

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« Bon travail!», «du courage !», « félicitations !». Ce sont entre autres les mots d’encouragement et d’admiration que des habitants et usagers de la rue longeant la mosquée centrale d’Akpakpa-dodomè et conduisant au quartier Jak, ont eu samedi dernier à l’endroit des jeunes membres de la section Aiesec-Eneam de Cotonou et leurs homologues de l’Association Solidarité, une association naissante du quartier. Au nombre d’une vingtaine, ces jeunes munis de balais, de râteaux et de tricycles ont changé en environ une heure de travail, le visage lugubre de cette rue jonchée de déchets, d’ordures disparates. Ni la puanteur des eaux souillées qui foisonnent dans les nids de poules sur la rue ni la taille des ordures ne les ont point repoussés. Cette activité de salubrité hautement saluée, selon le Vice-président en charge des projets de Aiesec-Eneam, Ulrich Dossou, s’inscrit dans le cadre la mise en œuvre du second volet «salubrité et assainissement» de leur projet dénommé «Clean-Cotonou» dont le premier volet avait constitué au reboisement et au vernissage à travers la mise en terre de plants du 1er au 5 juin dernier à Cotonou. A travers cette activité explique-t-il, «nous voulons que les jeunes savent que quel que soit notre rang socioprofessionnel, nous devons nous unir pour toujours maintenir notre environnement propre». Message bien compris des jeunes de l’Association solidarité d’Akpakpa qui se sont joints à eux. «La santé est dans la salubrité, il faut faire la salubrité chaque jour» a opiné le président de cette association Marcellin Hounton selon qui, ils sont en train de mettre sur place un réceptacle d’ordures pour mieux continuer l’initiative qui n’est pas à sa première. Parmi les jeunes engagés à la cause d’un environnement sain, il y avait aussi 04 stagiaires nigérians de l’Aiesec dont Sunday Janetu. «J’aime qu’on a fait ce travail de la jeunesse» a-t-elle fait savoir dans un Français approximatif.

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