A la maison de ventes aux enchères (Piasa) à Paris en France, s’est ouvert ce jeudi 02 octobre la première vente d’Art africain contemporain avec une centaine d’œuvres contemporaines des plus grandes signatures d’Afrique dont le peintre, sculpteur béninois Romuald Hazoumè et ses compatriotes Gérard Quenum et Calixte Dakpogan.
L’art contemporain béninois sera à l’honneur dès ce jeudi 02 octobre en France où s’ouvre la Première vente d’Art africain contemporain à la maison de ventes aux enchères (Piasa) de Paris avec une centaine d’œuvres contemporaines des artistes africains les plus en vue parmi lesquels se trouvent les artistes peintres, sculpteurs béninois Romuald Hazoumè, Gérard Quenum et Calixte Dakpogan. Leurs œuvres seront présentées aux enchères aux côtés de celles de ses homologues du continent, Chéri Samba, Frédéric Bruly Bouabré, John Goba, Ester Mahlangu, Abu Bakarr Mansaray et biens d’autres. Ces artistes, peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs, selon un communiqué du comité d’organisation de Piasa, seront environ une cinquantaine originaires de plus de quinze pays différents. Les œuvres qu’ils ont proposées dressent, «un panorama contrasté, mettant en lumière et affirmant toute la diversité, la dynamique et la créativité d’une Afrique plurielle qui construit, qui partage et qui innove » ont expliqué les organisateurs. Aussi assurent-ils, ces peintres, sculpteurs, photographes, dessinateurs retenus « inventent et proposent des œuvres étonnantes et libres, qui associent l’histoire, la mémoire, les échanges, les traditions oubliés ou réinventés. Ils témoignent d’un engagement fondamental dans un monde désormais interconnecté où l’Afrique a un rôle majeur à exprimer ». Si ces œuvres ont retenu l’attention des organisateurs, c’est également en raison de la force des messages qu’elles véhiculent, pour leur beauté bien sûr et également pour leur impact social et esthétique. Cette exposition se tient sous le regard du conservateur, grand commissaire d’exposition indépendant, André Magnin, de Timothée Chaillou directeur du Département d’art contemporain et du spécialiste Adrien de Rochebouët. Dans un bref témoignage qu’il rend aux talentueux artistes contemporains d’Afrique, le commissaire André Magnin affirme « En voyageant en Afrique, j’ai pris conscience de la pluralité des cultures». Et selon sa conviction qu’il partage « quelle que soit leur provenance, les œuvres peuvent être lisibles et compréhensibles partout et par tous, même si elles comportent des signes ou des indices propre à une culture, à des croyances, à un contexte et à une histoire spécifique». Les artistes a-t-il poursuivi «s’appuient sur ce qu’ils savent de leur propre existence. Et ce qu’un artiste a de plus proche, c’est son environnement immédiat. Il ne peut ignorer ce qu’il sait. Plus qu’être africain c’est être un artiste du monde, mobile, bien au fait des nouvelles technologies qui ont, ces dernières années, réduit les distances entre les pays et les hommes».
Prix Orisha pour l’Art Contemporain Africain
Toujours dans l’optique de rendre hommage à la beauté de l’Art contemporain africain, la collectionneuse Béninoise Nathalie Miltat et Timothée Chaillou ont eu la géniale idée de créer une récompense dénommée «le Prix Orisha pour l’Art Contemporain Africain ». Un prix international qui met en lumière les démarches les plus emblématiques de la scène africaine. Il concerne tous les modes d’expressions des arts plastiques et visuels (peinture, sculpture, installation, photographie, vidéo…). Pour les organisateurs, «c’est un signal fort de soutien au développement artistique ». Il constituera en une dotation de 10 000 € au lauréat et un soutien à deux expositions, l’une en France et l’autre en Afrique. Six artistes choisis par un comité de sélection seront évalués par un jury composé de personnalités et de professionnels du monde de l’art qui vont se réunir ce jeudi 2 octobre 2014 chez Piasa pour remettre ce prix au meilleur d’entre eux.
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