Zik et sagesse : amour et mariage, pas de précipitation!

Les drames conjugaux livrent souvent de choquantes images de violences entre conjoints qui pourtant étaient partis sous d’heureux auspices, pleins de passions, prêts à tout l’un pour l’autre même au péril de leurs vies. 

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Quand à ce contraste entre le début et la fin regrettable d’une longue idylle entre des tourtereaux, on ajoute  la longue liste de couples en attente d’une sentence de divorce dans les tribunaux, on est bien  en droit de se demander avec Lucky Dube dans «It’s not easy» (Ce n’est pas facile), «pourquoi il y a tant de divisions dans les couples?».

Une femme ou un homme retrouvé(e) le crâne fracassé, le visage bouffi et méconnaissable, un membre amputé, invalide, la peau décousue ou même qui s’est éteint sous des coups fatals de l’élu(e) de son cœur. De telles images ont, ne serait-ce qu’une fois, déjà  marqué nos esprits au fer et suscité en nous moult cogitations et interrogations dont l’une des plus récurrentes  est «pourquoi des personnes qui se sont jurées amour, fidélités et tout se retrouvent à se donner des coups de poing, de gourdin ou de trique ?». La réponse à cette interrogation d’actualité se trouve bien libellée dans le morceau hyper-instructif «It’s not easy» (Ce n’est pas facile) du célèbre reggae-man sud-africain Lucky Dube qui relate la lourde déception d’un amoureux qui s’est précipitamment engagé dans le mariage avec une femme dont il était pourtant certain des qualités providentielles.

Pas de précipitation

«Le choix que j’ai fait n’a pas marché comme je le pensais». Ceci est la réponse désillusionnée et chargée d’amertume, de l’amoureux dont parle Lucky Dube dans son morceau, qui revient penaud vers sa maman pour lui dire combien il «a mal de revenir lui annoncer qu’il va divorcer». Une douleur d’autant plus grande qu’il se souvient que maman lui avait demandé au moment où il lui annonçait au téléphone qu’il allait se marier, «fils as-tu pris le temps de la connaître». Prendre le temps de mieux connaître celui ou celle avec qui on veut se mettre.  Voilà bien ce que conseille «maman» quand on tombe sous le charme de quelqu’un. Chose que souvent, l’on ne fait pas quand on souffre de la maladie d’amour de Michel Sardou. Une maladie qui dira celui-ci «fait parfois souffrir tout le long d’une vie». La précipitation n’est donc pas de mise quand on doit fait le choix de celui ou celle avec qui on souhaite partager le reste du temps de sa vie. Les qualités pour être un bon partenaire de vie ne se résume pas à la beauté physique de l’être aimé. «Tu étais si belle et si innocente. Je ne savais pas que derrière cette beauté étaient cachées les vrais couleurs qui me détruiront dans un futur proche» se lamente le malheureux jeune marié bouffé par le regret de n’avoir écouté sa génitrice.

«Ce n’est pas facile»

Trouver la femme idéale, sa moitié, l’être qu’il nous faut, ce n’est jamais facile. «It’s not easy» martèle «maman» reprise par le chœur de Lucky Dube. Raison de plus pour prendre le temps de faire un cheminement, d’apprendre à mieux se connaître en passant les deux principales étapes qui conduisent au mariage, à savoir, l’amitié, les fiançailles. Période durant laquelle les futurs mariés prennent le temps de découvrir, d’accepter ou de corriger les défauts, l’un de l’autre. Temps nécessaire pour faire des concessions puisqu’une vie à deux paisible ne s’aurait être dans une intransigeance radicale. Toute cette explication bien sûr quand on est déjà entièrement emballé par la passion d’amour, «n’est pas facile à comprendre» mais tout comme «maman» le dit à son fils, «Zik et Sagesse» espère que ses lecteurs en tiendront compte pour être « heureux » car rien ne vaut une vie à deux «havre de paix».

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