Michel Djotodia, l’ex patron de la Séléka qui a dirigé la transition en Centrafrique pendant 09 mois après avoir chassé le président François Bozizé par les armes, peut déjà s’attendre à ce que son exil doré à Cotonou soit troublé.
Jusqu’ici, épargné par l’Onu, Michel Djotodia, selon des experts doit être ciblé par des sanctions. Ces experts indépendants ont appelé le Conseil de sécurité à envisager des sanctions contre celui qu’ils accusent d’avoir transformé la transition en un interminable bain de sang. La Centrafrique faut-il le rappeler, depuis le coup de force des rebelles Séléka de Michel Djotodia, est devenue le théâtre de crimes atroces et de pillage.
Visite d’émissaire de Catherine Samba-Panza à Cotonou : le jeu clair-sombre de Michel Djotodia
Une liste de proposition de sanctions est à cet effet laissée au soin du Conseil de sécurité à qui il revient de décider de ce qu’il y a lieu de faire contre tel ou tel autre pour tel ou tel délit. Sanctionner, oui ou non ? L’attitude de l’Onu à l’égard de Michel Djotodia, pour des diplomates, relève d’une hésitation motivée par le désir de le mettre à contribution pour l’organisation du forum de réconciliation nationale qui se tiendra en janvier.
Pendant qu’elle ménage Djotodia, l’Onu n’a fait aucun cadeau à l’ancien chef d’Etat centrafricain François Bozizé, à Nourredine Adam numéro2 de la Séléka et au coordonnateur des anti-balaka, Levy Yakété. A ceux-ci s’ajoutent d’autres responsables sur une liste de 15 personnes.
Laisser un commentaire