Sangaris et encore moins Misca n’y ont rien pu. Et malgré le déploiement de la Minusca, ils continuent de régner en maître sur la Centrafrique. Ils, ce sont les combattants de l’ex-rébellion de la Séléka et les anti-balaka qui continuent d’opérer à Bangui et dans les autres villes centrafricaines.
Ils pillent et tuent au nez et à la barbe des forces étrangères parachutées dans le pays pour les désarmer et restaurer la paix. Plus insolent, ils s’attaquent aux soldats de la mission onusienne quand ceux-ci ont le malheur de se retrouver sur leur trajectoire. Ces deux groupes antagoniques tiennent donc la dragée haute aux autorités de la transition qui ne savent plus où donner de la tête.
La communauté internationale, ultime espoir continue d’agiter la menace de sanction qui se révèle comme un pétard mouillé qui n’a de quoi émousser l’ardeur de la Séléka et des milices anti-balaka. La scission qui a gagné le groupe rebelle de Michel Djotodia ne facilite pas la restauration de la sécurité comme on pouvait s’y attendre. L’effectif des anti-balaka est actuellement estimé à 1.500 contre 2000 pour la milice Séléka. Les deux groupes combinés, ce sont ces quelques 3.500 agents du mal qui constituent la peste qui ronge la Centrafrique et contre laquelle on continue de chercher l’arme qui serait efficace afin de ramener la paix tant recherchée dans le pays.
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