La Côte d’Ivoire a une nouvelle mascotte: Serge Beynaud. Ce jeune artiste qui se fait remarquer depuis quelques années marque le retour en force de la musique ivoirienne actuellement malmenée par celle des nigerians et ghanéens.
La scène musicale et chorégraphique africaine a connu plusieus courants : le zouglou au début des années 90, le soukouss, le dombolo et ses dérivés dans le courant des années 90, le coupé décalé et l’azonto ghanéen ensuite, pour ne citer que ceux-là.
Sur la scène ivoirienne, un artiste retient l’attention depuis quelques années. Humble, non excentrique comme certains de ses compères, (Dj Arafat pour ne citer que celui-là) il attire la foule par ses chansons mélodieuses, non saccadées et non remplies de paroles inaudibles et incompréhensibles. Oui, Serge Beynaud ne parle plus trop, comme il le dit si bien. Bon danseur, faiseur de tubes, il a aussi une parfaite maîtrise des réseaux sociaux, qu’il utilise pour diffuser ses tubes et entretenir une communauté active et totalement conquise. En témoigne le buzz autour de son dernier tube: okeninkpin (voir vidéo ci-dessous). Morceau sur lequel ont dansé des centaines de fans, dont des célébrités. Le dernier en date: Didier Drogba.
il a envahit la sphére internet avec ses vidéos et ceux de ses fans. Une carrière qui s’annonce prometteuse pour un chanteur de talent qui fait dans la simplicité. Bon Vent à toi, Serge!
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