Jean-Pierre n’a rien à voir avec les barbaries commises par ses miliciens en Centrafrique de 2002 à 2003 selon ses avocats qui ont pris le contre-pied des accusations du bureau de la procureure de la Cour pénale internationale Fatou Bensouda qui avait réclamé, mardi, que la culpabilité de l’ex chef rebelle congolais soit reconnu.
La défense de Bemba a défendu devant les juges de la cour qu’il n’avait aucun contrôle sur ses 1.500 hommes qui ont débarqué en Centrafrique en rescousse au régime de l’ancien chef d’Etat Ange-Félix Patassé renversé par le général François Bozizé.
Pour la défense, les hommes de Jean Pierre-Pierre Bemba ont été placés sous les ordres du gouvernement de Patassé.
A 52 ans, Bemba est poursuivi devant la Cpi en tant que chef militaire et l’accusation assure qu’il est le commanditaire des viols, des pillages et des tueries qu’ont commis ses hommes. Mais selon ses avocats il n’existe aucun élément de preuve attestant qu’il a effectivement donné de tels ordres.
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