Polémique autour de la mort début décembre d’un étudiant de l’Uac : des éléments sur les causes du décès

Suite au décès de l’étudiant René Miwanou et la rumeur qui lie les causes de sa disparition à la situation de crise caractérisée par des mouvements sur le campus d’Abomey-Calavi, le Rectorat a organisé hier un point de presse pour donner les éléments à sa disposition.

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Le décès, il y a quelques jours, de l’étudiant René Miwanou n’est nullement lié aux mouvements qui ont cours depuis peu à l’Université d’Abomey-Calavi. C’est ce qu’on retient du point de presse animé hier, lundi 15 décembre 2014, par l’équipe rectorale qui a voulu informer l’opinion publique nationale et internationale sur les causes du décès de l’étudiant. En effet, après la disparition de l’étudiant en philosophie dans la période des protestations contre le paiement des frais de la deuxième inscription à l’Uac, les supputations vont bon train et la plupart rattache la mort de René Miwanou aux derniers événements sur le campus. Selon dame rumeur, l’étudiant serait décédé à l’hôpital après avoir été bastonné par les agents des forces de l’ordre sur le campus. Mais à en croire le Secrétaire Général du Rectorat de l’Uac, le Professeur Léon Bio Bigou, il n’en est rien de tout cela. Primo, indiquera le Sg, l’étudiant ne figure guère sur la liste de personnes interpellées (dont La NT a une copie) suite aux mouvements du 1er décembre sur le campus.  Secundo, l’étudiant n’a pas subi des sévisses corporelles de la part des policiers ou gendarmes. Une information confirmée par le frère du défunt : «la police n’a pas frappé (mon) frère».

Soulignons que ces éléments sont le fruit de l’enquête menée par l’équipe rectorale. Une commission indépendante présidée par l’Inspection générale du ministère de l’enseignement supérieur est actuellement à pied d’œuvre pour faire la lumière sur les circonstances du décès de l’étudiant. En attendant donc les conclusions de cette Commission, le Vice-recteur, le Professeur Maxime da Cruz a appelé au calme et à la retenue. Aussi, a-t-il invité la communauté universitaire a s’organiser afin que de tels évènements ne se produisent plus

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