Dans la commune de N’dali dans le nord-Bénin, les activités scolaires vont connaître un coup d’arrêt à partir du lundi 19 janvier prochain. Les enseignants vacataires et permanents de cette commune déclenchent en effet, une grève illimitée à compter de ce lundi à 00 heure.
Cette décision de déposer craies et autres instruments de travail et abandonner les enfants à leur sort, les enseignants de N’dali indiquent l’avoir prise sans autre moyen de recours suite à la « situation inhumaine » qu’ils vivent à la recette perception de la commune depuis quelques temps. La situation humaine dont les enseignants parlent dans leur lettre ouverte dont votre journal ‘’La Nouvelle Tribune’’ a eu copie, se traduit par le blocage de leurs salaires par le receveur percepteur qui leur exige des documents qu’ils n’ont pas. Notamment des contrats de travail liant l’Etat béninois aux enseignants, documents pourtant supprimés sur décision du Gouvernement à laquelle les responsables de l’enseignement secondaire dans la commune de N’dali se sont conformés en cette année scolaire 2014-2015.
Dans leur lettre ouverte dans laquelle ils crient leur ras-le-bol, les enseignants vacataires et permanents de N’dali renseignent qu’ils ont pu percevoir leurs salaires des mois d’octobre et de novembre 2014 seulement le 18 décembre 2014 sur intervention du premier adjoint au maire de la commune. Et ce, non pas sans difficultés. Pour le payement des salaires des mois à venir, le receveur percepteur exige à en croire les enseignants dans leur lettre, « le document l’informant de façon officielle de la suppression des contrats ». Cette exigence n’est pas du goût des enseignants qui, faut-il le rappeler, sont aussi des responsables de familles. Et c’est pourquoi, ils ont décidé de déclencher une grève illimitée à partir de ce lundi 19 janvier 2015 à minuit si une solution définitive n’est pas trouvée à leur problème.
Et quand on sait que cette grève ne sera pas sans conséquence sur l’avenir des apprenants dont on juge déjà le niveau trop bas, il urge que les autorités compétentes réagissent tôt pour éviter d’autres déconvenues au système éducatif béninois comateux.
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